5 ans déjà!
Une pensée émue pour Pitaine Cook qui nous a quittés l'an dernier!
Je lui dois d'avoir franchi le pas en 850 T-5. Paix à l'âme de ce Monsieur tout en passion!
Je ne l'oublierai pas comme beaucoup d'ici et d'ailleurs, du reste.
Après des péripéties professionnelles, une mise en jachère de ma T-5 - bien à l'abri tout de même ! -, je retrouve ma Volvo sous sa poussière et ses petits soucis...
23 ans aux jantes, tout de même...
Un suintement d'essence au dessus du réservoir au moment du plein, un filtre à essence vieux dans le temps mais pas en kilométrage, et tant qu'on y est, recouler une huile-moteur, puis monter un filtre et des bougies neufs.
Ah, le plaisir de travailler "dos droit"...
Pour accéder au dessus, il faut "tomber" le réservoir. Il est maintenu par deux brides tandis que la goulotte en caoutchouc vers la trappe est fixée par une bague ronde en acier à déclipser pour ensuite, en accompagner la descente des deux éléments.
Pas trop quand même, car les conduits de carburants de retour de vapeur d'essence, branchés sur le puits de jauge n'aiment pas être chahutés.
Pour cela, un cric à griffes conclut l'affaire.
Juste assez d'espace pour attraper le biniot...
Le coupable?
Une durit en "S" avec deux diamètres (réf Volvo 3531434: 22 € HT env. au comptoir).
Celle d'origine était craquelée sur un coude tandis qu'un petit trou ne laissait plus planer l'ombre d'un doute!
Je remercie d'ailleurs l'auteur américain pour son travail de partage accompli en texte et en images que vous pouvez retrouver sur:
https://volvo850wagon.wordpress.com/2012...fuel-tank/
Au tour du filtre à essence maintenu par une bride sur le côté ARR D.
Gasp
!
Vu l'état de la bride, de par son exposition aux éléments, une projection de dégrippant n'a pas été de trop...
Le système de dépressurisation au moyen d'une valve (un peu comme pour un pneu) est intelligent pour faire tomber la pression d'essence.
Tout comme d'ailleurs le système de retenue des embouts du filtre simplement emmanchés en force dedans.
Je ne sais pas comment ça s'appelle...
Vu la couleur du sans-plomb en sortie de filtre, hum, il était... temps
!
Réf?
"KL 85" de chez Knecht-Mahle pour moitié moins cher que chez Volvo.
Les bougies d'allumage? Sur le coup, j'en avais d'avance réf 8692071. Elles doivent tourner autour d'un cinquantaine d'€ HT au comptoir
.
Celles que j'ai extraites avaient accompli un cycle de 40 000 km. Elles présentent encore bien, mébon...
D'ailleurs, une fois le cache "Volvo" du dessus retiré, l'entrelacs des fils HT forme une tresse élégante dûment maintenue en place par une espèce de peigne en plastique, lui-même fixé par le cache.
Les puits de bougies sont profonds et attireraient quelques amateurs de spéléologie en quête d'une descente de clé longue et précautionneuse.
Une fois sortie, j'utilise un bout de durit d'essence pour l'attraper au niveau de l'embout rond et pour présenter la neuve à son filetage, tout en douceur.
Moteur?
L'odeur du cuir met tout de suite dans l'ambiance "blouson", mais je dois à ma T-5 la perte modique d'un point sur autostrade.
Je vais me la jouer tout cool d'autant que mon flair m'avertit déjà d'une présence policière...
Il fait doux, le soleil joue à cache-cache derrière les nuages.
La chaussée est sèche, archi-sèche tandis que moutonne un morne flot automobile dominical.
Du coup, on va porter le veston avec une conduite coulée que le 2,3 L soufflé ne demande pourtant qu'à dévoyer
...
Je retrouve ainsi le murmure du 5 cylindres en ligne, son silence à peine troublé par les bruits de vent et de roulement assez bien contenus pour une voiture conçue, rappelons-le, à la moitié des années 80.
Volvo, c'est aussi à bord la présence d'un luxe austère avec tous les "gri-gris" qu'un propriétaire ayant une bonne situation attendait en première main.
L'agencement d'ensemble tient plus du temple protestant que des rideaux de bordel d'un hôtel de passe, comme en affectionnent les riches Américains sur leurs longs vaisseaux à V8 anémié et aux suspensions chewing-gum.
L'essentiel est fait: pas un premier prix de beauté, mais une base technique très saine.
Il me reste encore des bricoles pour aller plus loin, mais je vais en garder pour un autre jour.
Bonnes et heureuses vacances à toutes et à tous!
Courage pour ceux qui taffent encore!
Soyez assez prudents sur la route
!
Une pensée émue pour Pitaine Cook qui nous a quittés l'an dernier!
Je lui dois d'avoir franchi le pas en 850 T-5. Paix à l'âme de ce Monsieur tout en passion!
Je ne l'oublierai pas comme beaucoup d'ici et d'ailleurs, du reste.
Après des péripéties professionnelles, une mise en jachère de ma T-5 - bien à l'abri tout de même ! -, je retrouve ma Volvo sous sa poussière et ses petits soucis...
23 ans aux jantes, tout de même...
Un suintement d'essence au dessus du réservoir au moment du plein, un filtre à essence vieux dans le temps mais pas en kilométrage, et tant qu'on y est, recouler une huile-moteur, puis monter un filtre et des bougies neufs.
Ah, le plaisir de travailler "dos droit"...
Pour accéder au dessus, il faut "tomber" le réservoir. Il est maintenu par deux brides tandis que la goulotte en caoutchouc vers la trappe est fixée par une bague ronde en acier à déclipser pour ensuite, en accompagner la descente des deux éléments.
Pas trop quand même, car les conduits de carburants de retour de vapeur d'essence, branchés sur le puits de jauge n'aiment pas être chahutés.
Pour cela, un cric à griffes conclut l'affaire.
Juste assez d'espace pour attraper le biniot...
Le coupable?
Une durit en "S" avec deux diamètres (réf Volvo 3531434: 22 € HT env. au comptoir).
Celle d'origine était craquelée sur un coude tandis qu'un petit trou ne laissait plus planer l'ombre d'un doute!
Je remercie d'ailleurs l'auteur américain pour son travail de partage accompli en texte et en images que vous pouvez retrouver sur:
https://volvo850wagon.wordpress.com/2012...fuel-tank/
Au tour du filtre à essence maintenu par une bride sur le côté ARR D.
Gasp

Vu l'état de la bride, de par son exposition aux éléments, une projection de dégrippant n'a pas été de trop...
Le système de dépressurisation au moyen d'une valve (un peu comme pour un pneu) est intelligent pour faire tomber la pression d'essence.
Tout comme d'ailleurs le système de retenue des embouts du filtre simplement emmanchés en force dedans.
Je ne sais pas comment ça s'appelle...
Vu la couleur du sans-plomb en sortie de filtre, hum, il était... temps

Réf?
"KL 85" de chez Knecht-Mahle pour moitié moins cher que chez Volvo.
Les bougies d'allumage? Sur le coup, j'en avais d'avance réf 8692071. Elles doivent tourner autour d'un cinquantaine d'€ HT au comptoir

Celles que j'ai extraites avaient accompli un cycle de 40 000 km. Elles présentent encore bien, mébon...
D'ailleurs, une fois le cache "Volvo" du dessus retiré, l'entrelacs des fils HT forme une tresse élégante dûment maintenue en place par une espèce de peigne en plastique, lui-même fixé par le cache.
Les puits de bougies sont profonds et attireraient quelques amateurs de spéléologie en quête d'une descente de clé longue et précautionneuse.
Une fois sortie, j'utilise un bout de durit d'essence pour l'attraper au niveau de l'embout rond et pour présenter la neuve à son filetage, tout en douceur.
Moteur?
L'odeur du cuir met tout de suite dans l'ambiance "blouson", mais je dois à ma T-5 la perte modique d'un point sur autostrade.
Je vais me la jouer tout cool d'autant que mon flair m'avertit déjà d'une présence policière...
Il fait doux, le soleil joue à cache-cache derrière les nuages.
La chaussée est sèche, archi-sèche tandis que moutonne un morne flot automobile dominical.
Du coup, on va porter le veston avec une conduite coulée que le 2,3 L soufflé ne demande pourtant qu'à dévoyer

Je retrouve ainsi le murmure du 5 cylindres en ligne, son silence à peine troublé par les bruits de vent et de roulement assez bien contenus pour une voiture conçue, rappelons-le, à la moitié des années 80.
Volvo, c'est aussi à bord la présence d'un luxe austère avec tous les "gri-gris" qu'un propriétaire ayant une bonne situation attendait en première main.
L'agencement d'ensemble tient plus du temple protestant que des rideaux de bordel d'un hôtel de passe, comme en affectionnent les riches Américains sur leurs longs vaisseaux à V8 anémié et aux suspensions chewing-gum.
L'essentiel est fait: pas un premier prix de beauté, mais une base technique très saine.
Il me reste encore des bricoles pour aller plus loin, mais je vais en garder pour un autre jour.
Bonnes et heureuses vacances à toutes et à tous!
Courage pour ceux qui taffent encore!
Soyez assez prudents sur la route

Volvo: le luxe, pas la frime

Citroen "oléo": le confort, pas la rime
