18-09-2015, 02:20:30
(Modification du message : 18-09-2015, 02:26:10 par highway-star.)
J'ai eu la chance d'avoir une 944 tdic GLE en boîte manuelle comme première voiture, et-ce pendant 5 ans (6 ans et demi si on compte la conduite accompagnée!)
J'ai maintenant aussi la chance d'avoir une magnifique 854 T5 Summum en boîte automatique, comme "première voiture" acquise par mes propres moyens, cette fois.
Ce que je peux dire, c'est qu'elles ont des choses en commun, tout en étant archi différentes. Niveau design et allure, je préfère la 850, car plus dynamique, plus jeune, plus élancée. Mais le côté paquebot, salon roulant de la 940 ne m'a jamais laissé indifférent.
Niveau intérieur, habitacle, les deux font à jeu égal. La 850 est plus moderne et mieux assemblée, mais le design est sensiblement équivalent. Aussi, la 850 compense en largeur (oui, la 850 est plus large que la 940, de peu mais quand même!), et on y est plus "confiné".
Niveau confort général, là aussi, jeu égal... La 940 était très moelleuse, et silencieuse à vitesse moyenne (mais au delà de 110, c'était autre chose). La 850, en bonne T5 rabaissée, est bien plus tape-cul, mais le silence est royal, même à grande vitesse, et j'ai remarqué un confort de suspension nettement supérieur à l'arrière qu'à l'avant.
Parlons moteur... C'est là que deux mondes s'affrontent. 940: le fameux 2.4 tdic, moulin d'encre gazeuse à lui tout seul, à la mélodie bien rauque qui fait retourner plus d'un passant dans la rue, qui suinte le "slurp" des vieux moteurs dont on sent qu'ils ont bel et bien besoin de boire du gasoil pour s'exprimer. D'une souplesse exceptionnelle (prendre des rond-points en 5ème c'est pas donné à tout le monde), et d'une fougue à toute épreuve, même déjà lancé.
Mais à ce niveau là, le 2.3 turbo, c'est autre chose. Il est l'âme même de la 850. Son silence de fonctionnement en usage "normal" et son rugissement dès qu'on l'autorise à monter dans les tours mettent en évidence le côté double-usage de la 850 T5. Et du côté du dynamisme, il n'y a pas photo. Bien qu'ayant passé de bons moments avec la 940 sous la neige (parfois sous la pluie en sortie de rond-point, mais sans le vouloir), la 850 est quand même un régal (notamment les routes vallonnées du Perche). On a du mal à sentir ses limites en courbes, et niveau direction, c'est un vrai kart. Là aussi, on est à l'opposé de ce paquebot de 940.
Bref, deux voitures qui se ressemblent (avec ce même défaut commun qui est de vouloir se séparer de leur ciel de toit après 20 ans de vie commune..) tout en affirmant leurs différences, et qui avant toute chose sont terriblement attachantes.
J'ai maintenant aussi la chance d'avoir une magnifique 854 T5 Summum en boîte automatique, comme "première voiture" acquise par mes propres moyens, cette fois.
Ce que je peux dire, c'est qu'elles ont des choses en commun, tout en étant archi différentes. Niveau design et allure, je préfère la 850, car plus dynamique, plus jeune, plus élancée. Mais le côté paquebot, salon roulant de la 940 ne m'a jamais laissé indifférent.
Niveau intérieur, habitacle, les deux font à jeu égal. La 850 est plus moderne et mieux assemblée, mais le design est sensiblement équivalent. Aussi, la 850 compense en largeur (oui, la 850 est plus large que la 940, de peu mais quand même!), et on y est plus "confiné".
Niveau confort général, là aussi, jeu égal... La 940 était très moelleuse, et silencieuse à vitesse moyenne (mais au delà de 110, c'était autre chose). La 850, en bonne T5 rabaissée, est bien plus tape-cul, mais le silence est royal, même à grande vitesse, et j'ai remarqué un confort de suspension nettement supérieur à l'arrière qu'à l'avant.
Parlons moteur... C'est là que deux mondes s'affrontent. 940: le fameux 2.4 tdic, moulin d'encre gazeuse à lui tout seul, à la mélodie bien rauque qui fait retourner plus d'un passant dans la rue, qui suinte le "slurp" des vieux moteurs dont on sent qu'ils ont bel et bien besoin de boire du gasoil pour s'exprimer. D'une souplesse exceptionnelle (prendre des rond-points en 5ème c'est pas donné à tout le monde), et d'une fougue à toute épreuve, même déjà lancé.
Mais à ce niveau là, le 2.3 turbo, c'est autre chose. Il est l'âme même de la 850. Son silence de fonctionnement en usage "normal" et son rugissement dès qu'on l'autorise à monter dans les tours mettent en évidence le côté double-usage de la 850 T5. Et du côté du dynamisme, il n'y a pas photo. Bien qu'ayant passé de bons moments avec la 940 sous la neige (parfois sous la pluie en sortie de rond-point, mais sans le vouloir), la 850 est quand même un régal (notamment les routes vallonnées du Perche). On a du mal à sentir ses limites en courbes, et niveau direction, c'est un vrai kart. Là aussi, on est à l'opposé de ce paquebot de 940.
Bref, deux voitures qui se ressemblent (avec ce même défaut commun qui est de vouloir se séparer de leur ciel de toit après 20 ans de vie commune..) tout en affirmant leurs différences, et qui avant toute chose sont terriblement attachantes.
944 tdic gle 440000km, 854 T5 Summum 380000km.