23-08-2015, 16:47:16
Le principe de la pensée magique est : je pense, donc c'est fait.
Si je prends la bobine de rechange, c'est que ça risque de tomber en panne... or, je ne veux pas que ça tombe en panne... résultat : on laisse la bobine à la maison alors qu'on a tout le reste dans le coffre (avec un calebar de rechange et un polo "Jaguar" )
Bref.
Voici comment ça s'est passé :
- Cérémonie (civile, superbe) à dix huit heures.
Je pars donc avec 3/4 d'heure d'avance sur le timing idéal, histoire d'être à l'aise et d'aider à l'installation de la petite fête.
- Tout va bien jusqu'à la fin de l'A432, vers StEx. comme d'habitude : une petite alerte de type "raté intempestifs". Très peu, et uniquement à la relance.
Je me dis (pour me rassurer) qu'étant donné que je suis dans ma zone maudite (est Lyonnais), c'est que j'ai juste oublié de serrer une vis correctement et que si je passe ce triangle des bermudes personnel, je ne risque plus rien après.
- le traffic après l'Isle d'abeau étant dense mais pas délirant non plus (autoroute Lyon-Grenoble-Chambéry-Genève forcément beaucoup empruntée), je roule aux vitesses autorisées, mais "GPS", soit 140 compteur pour moi, la majorité des usagers étant castrée sans guillemets par la peur du gendarme.
Je roule donc aux alentours de 3000 tr/min.
Tout va bien...
-... jusqu'aux premières pentes du Bugey... où là, clairement quelque chose cloche : obligé de rétrograder pour passer les cotes, ce qui est inhabituel avec cet Il5, certes non turbo, mais qui a du coffre et assez de couple.
- Je réduit ma vitesse, et là... ratatouille... en dessous de 3000 tr/min, voire GROSSE ratatouille en dessous de 2000 lorsque je suis en prise (et pas dans les descentes).
- Bon, je m'arrête... vérifie les connecteurs, les vis... rien.
Et au ralenti, la voiture ne s'étouffe pas.
- Je repars et là, à la relance, pour m'intégrer sur l'autoroute : bonjour bien... plus aucun couple, hocquets du diable...
- A tel point que je décide de m'arrêter dans une grande montée célèbre, avec présence d'une voie lente et de nombreux refuges. Histoire de ne pas me ramasser un gars roulant comme un demeuré. J'attends que la circulation se fasse moins dense, et je repars. En oubliant que juste après, c'est le tunnel de l'Epine... 3200m... d'angoisse... car évidemment, si le moteur doit lâcher, c'est ici... sous le tunnel. J'ai l'habitude, ça m'est arrivé (électronique) sous Fourvière.
- Je passe avec de grosses sueurs... et dans la descente, l'alerte moteur (clignotante depuis la montée), se calme et le moteur se fait plus doux.
- Pourtant, je m'arrête au premier relais sur ma route pour démonter tout ça... car j'avais pris la totale : tous mes outils, le cric, des fluides... bref... bricol'man sur l'autoroute.
Démontage en règle des pointeaux, et même des bougies et des injecteurs (pour être sûr).
Verdict : la bobine d'occasion avait lâché.
Chiant, très même, mais pas grave...
Chiant, car j'étais déjà loin dans mon périple : continuer, faire demi-tour?
En consultant le GPS : le point de ralliement n'était plus très loin. Alors on y va. Car là-bas, il y a des gens que j'aime et qui m'aiment. Je suis sûr qu'on m'apportera une solution... agréable.
Le mot n'est pas choisi par hasard.
Sauf que... ben c'est dans les Bauges, bien perdu... Je n'ai même pas l'adresse exacte car c'est pas sur le GPS.
- A partir de la sortie d'autoroute, très proche de mon lieu de mécanique, ça a été épique... sur la départementale roulante, coincé derrière un autochtone à sonotone, maintenir les 3000 tours minutes nécessaires à la bonne marche du berlingot... pas facile : seconde la plupart du temps...
- Puis, je me suis perdu sur les toutes petites routes du coin... et alors là... manoeuvres et demi tours avec une voiture qui hoquette et risque de couper le contact facilement, alors que la pente est de 18%... heu...
- Finalement, après explication d'une gentille dame préparant un cochonnet à la broche le long de la route (sisi... j'ai même des noms), il s'avère que c'est la ferme la plus isolée de la vallée.
Bien sûr...
- La montée est assez incroyable. 10 min dans les bois... à flanc de montagne. Avec le moulin qui beugle pire qu'un Dahut de droite qui s'est malencontreusement retourné vers la gauche.
J'arrive : Couic... le moteur demandait grâce. 17h55 : mon démontage-remontage et conduite hésitante ne m'a même pas mis en retard!
Satisfaction : aucune alerte de surchauffe, aucune forme de mauvais traitement (fuites, consommation de fluides). RIEN!
Le reste de l'histoire est du domaine du privé ( ) et le fait est que j'ai dormi dans un petit chalet de 15m2, en compagnie (créole) agréable, site adorable, perché sur un éperon rocheux, sous les arbres, avec une vue splendide, mais impossible de dormir à cause... d'écureuils se battants sur le toit, et particulièrement dans le chêneau en zinc... et les petites griffes qui raclent sur le métal sont particulièrement sonores.
Un comble : réveillé par les locataires du dessus dans un chalet à 1500m d'altitude.
Ce matin réveil aux aurores (pour moi) : accompagné par une personne de totale confiance qui jamais ne m'aurait laisser tomber en cas de pépin.
Personne sur l'autoroute, donc maintenir une allure à laquelle la voiture ne ratatouillait pas fut aisé.
Sauf dans les montées vraiment raides, ou ça a été assez duraille.
Arrivée ici, ma première action fut de venir sur ce sujet... on devient
Ah, si, vous voulez savoir à quoi ressemble un cher camarade avec un grand C?
Retour de vacances, c'est la toute petite aire de repos au péage même de Villefranche-Limas. Plein, bien sûr.
C'est sûr... ça ne pose pas de problème de se garer sur trois places... dont une handicapés.
Avoir un bébé, ça excuse tout.
Allez, demain, on change de bobine.
Si je prends la bobine de rechange, c'est que ça risque de tomber en panne... or, je ne veux pas que ça tombe en panne... résultat : on laisse la bobine à la maison alors qu'on a tout le reste dans le coffre (avec un calebar de rechange et un polo "Jaguar" )
Bref.
Voici comment ça s'est passé :
- Cérémonie (civile, superbe) à dix huit heures.
Je pars donc avec 3/4 d'heure d'avance sur le timing idéal, histoire d'être à l'aise et d'aider à l'installation de la petite fête.
- Tout va bien jusqu'à la fin de l'A432, vers StEx. comme d'habitude : une petite alerte de type "raté intempestifs". Très peu, et uniquement à la relance.
Je me dis (pour me rassurer) qu'étant donné que je suis dans ma zone maudite (est Lyonnais), c'est que j'ai juste oublié de serrer une vis correctement et que si je passe ce triangle des bermudes personnel, je ne risque plus rien après.
- le traffic après l'Isle d'abeau étant dense mais pas délirant non plus (autoroute Lyon-Grenoble-Chambéry-Genève forcément beaucoup empruntée), je roule aux vitesses autorisées, mais "GPS", soit 140 compteur pour moi, la majorité des usagers étant castrée sans guillemets par la peur du gendarme.
Je roule donc aux alentours de 3000 tr/min.
Tout va bien...
-... jusqu'aux premières pentes du Bugey... où là, clairement quelque chose cloche : obligé de rétrograder pour passer les cotes, ce qui est inhabituel avec cet Il5, certes non turbo, mais qui a du coffre et assez de couple.
- Je réduit ma vitesse, et là... ratatouille... en dessous de 3000 tr/min, voire GROSSE ratatouille en dessous de 2000 lorsque je suis en prise (et pas dans les descentes).
- Bon, je m'arrête... vérifie les connecteurs, les vis... rien.
Et au ralenti, la voiture ne s'étouffe pas.
- Je repars et là, à la relance, pour m'intégrer sur l'autoroute : bonjour bien... plus aucun couple, hocquets du diable...
- A tel point que je décide de m'arrêter dans une grande montée célèbre, avec présence d'une voie lente et de nombreux refuges. Histoire de ne pas me ramasser un gars roulant comme un demeuré. J'attends que la circulation se fasse moins dense, et je repars. En oubliant que juste après, c'est le tunnel de l'Epine... 3200m... d'angoisse... car évidemment, si le moteur doit lâcher, c'est ici... sous le tunnel. J'ai l'habitude, ça m'est arrivé (électronique) sous Fourvière.
- Je passe avec de grosses sueurs... et dans la descente, l'alerte moteur (clignotante depuis la montée), se calme et le moteur se fait plus doux.
- Pourtant, je m'arrête au premier relais sur ma route pour démonter tout ça... car j'avais pris la totale : tous mes outils, le cric, des fluides... bref... bricol'man sur l'autoroute.
Démontage en règle des pointeaux, et même des bougies et des injecteurs (pour être sûr).
Verdict : la bobine d'occasion avait lâché.
Chiant, très même, mais pas grave...
Chiant, car j'étais déjà loin dans mon périple : continuer, faire demi-tour?
En consultant le GPS : le point de ralliement n'était plus très loin. Alors on y va. Car là-bas, il y a des gens que j'aime et qui m'aiment. Je suis sûr qu'on m'apportera une solution... agréable.
Le mot n'est pas choisi par hasard.
Sauf que... ben c'est dans les Bauges, bien perdu... Je n'ai même pas l'adresse exacte car c'est pas sur le GPS.
- A partir de la sortie d'autoroute, très proche de mon lieu de mécanique, ça a été épique... sur la départementale roulante, coincé derrière un autochtone à sonotone, maintenir les 3000 tours minutes nécessaires à la bonne marche du berlingot... pas facile : seconde la plupart du temps...
- Puis, je me suis perdu sur les toutes petites routes du coin... et alors là... manoeuvres et demi tours avec une voiture qui hoquette et risque de couper le contact facilement, alors que la pente est de 18%... heu...
- Finalement, après explication d'une gentille dame préparant un cochonnet à la broche le long de la route (sisi... j'ai même des noms), il s'avère que c'est la ferme la plus isolée de la vallée.
Bien sûr...
- La montée est assez incroyable. 10 min dans les bois... à flanc de montagne. Avec le moulin qui beugle pire qu'un Dahut de droite qui s'est malencontreusement retourné vers la gauche.
J'arrive : Couic... le moteur demandait grâce. 17h55 : mon démontage-remontage et conduite hésitante ne m'a même pas mis en retard!
Satisfaction : aucune alerte de surchauffe, aucune forme de mauvais traitement (fuites, consommation de fluides). RIEN!
Le reste de l'histoire est du domaine du privé ( ) et le fait est que j'ai dormi dans un petit chalet de 15m2, en compagnie (créole) agréable, site adorable, perché sur un éperon rocheux, sous les arbres, avec une vue splendide, mais impossible de dormir à cause... d'écureuils se battants sur le toit, et particulièrement dans le chêneau en zinc... et les petites griffes qui raclent sur le métal sont particulièrement sonores.
Un comble : réveillé par les locataires du dessus dans un chalet à 1500m d'altitude.
Ce matin réveil aux aurores (pour moi) : accompagné par une personne de totale confiance qui jamais ne m'aurait laisser tomber en cas de pépin.
Personne sur l'autoroute, donc maintenir une allure à laquelle la voiture ne ratatouillait pas fut aisé.
Sauf dans les montées vraiment raides, ou ça a été assez duraille.
Arrivée ici, ma première action fut de venir sur ce sujet... on devient
Ah, si, vous voulez savoir à quoi ressemble un cher camarade avec un grand C?
Retour de vacances, c'est la toute petite aire de repos au péage même de Villefranche-Limas. Plein, bien sûr.
C'est sûr... ça ne pose pas de problème de se garer sur trois places... dont une handicapés.
Avoir un bébé, ça excuse tout.
Allez, demain, on change de bobine.
SRW (<= heavenly white and red, indeed)
S70 B5252FS 1997 100,000 km : THE Glory Box. Rapatriement DE-FI-NI-TIF!
C70 coupé, B5244S2 2000 170,000 km : moteur serré : partie à la casse.
S80 2,9l 1999 : partie pour sauvetage.
780 ça a failli faillir.