11-06-2014, 16:34:35
(Modification du message : 11-06-2014, 16:46:14 par Olive 244 T.)
Ouais, tu l'as bien compris, je te taquine, Saville
!
Dans les quelques salons d'exposition des années 80 où je traînais ma longue carcasse d'adolescent, j'étais fou d'amour des félines Jaguar XJ où je ne me gênais pas pour franchir le ruban pour ouvrir une portière et m'imprégner une fois à bord de l'ambiance cuir Connolly et ronce de noyer.
Entre autres détails flattant l'hôte de céans, le pommeau de levier de vitesses d'une XJ 12 était chromé et oblong et en fermant les yeux, je m'imaginais fendre l'air à bord de ce vaisseau gracieux et silencieux.
Plus tard, insouciant, je m'amusais de la présence de deux réservoirs dont la contenance était de 60 litres chacun, si ma mémoire ne me trahit pas.
Toujours se méfier des gros réservoirs
!
Arrivé à l'âge mûr, c'est-à-dire, celui précédent l'âge pourri pour citer Desproges; à mes questions, un Jaguariste passionné mettant "himself" la main aux œuvres vives, a démonté un à un le peu d'amour qui me liait encore à cette belle Anglaise.
Dessinée de main de maître par Sir William Lyons, en guise de cadeau avant son départ pour la retraite, elle m'a envoûté de ses lignes en images.
Oui, le V 12 de 5,3 l est bien plus fiable que le 6-en-L 4,2 l "XK" issu de l'Après-guerre, dépassant péniblement les 150 000 km avec force gros travaux pour le requinquer.
Il a cette excuse, le bougre à 6 pattes de détester le manque de pression d'huile à surveiller comme le thé qui infuse, lors d'un "five o'clock".
Le V 12 associé à une boîte auto GM à 3 longs rapports a un goût immodéré pour l'essence, avec 25 l/100 courants en usage moyen.
Et encore, le travail de l'ingénieur suisse May pour améliorer la culasse a un peu calmé l'appétit du V 12.
En faisant feuler le félin, les 30 litres sont encore avalés "cul sec".
On peut espérer descendre à 18 litres aux cent sur belle route, sans pomper sur l'accélérateur. D'où une contenance de 120 litres pour une autonomie de 480 km.
C'est la partie visible de l'iceberg.
Ce moteur non catalysé de 300 ch dégage beaucoup de chaleur; le circuit électrique monté par de facétieux Anglais, est mis à mal.
Passons sur l'épisode British Leyland où la fiabilité des Jaguar était catastrophique!
Sous l'ère Ford dirigée par John Egan, les Jaguar se sont améliorées.
On y narre que le boss prenait lui-même n'importe quelle Jaguar issue des chaînes et malheur à ceux du service qualité ayant laissé passer des défauts...
Pour le collectionneur moderne, beaucoup d'éléments de cette limousine tarant 1700 kg sur le pèse-personne sont à surveiller pour en profiter loin et longtemps, au prix, il est vrai de nombreuses heures de main d'œuvre.
La carrosserie est aussi un sujet qui fâche.
Par temps de pluie, le balayage des essuie-glaces est nul comme celui des DS, d'ailleurs.
Bref, ma réserve de flegme n'est pas doublée à la hauteur de ce que souhaite cette dive Lady avec ses deux réservoirs. De même, mon compte en banque ne saurait longtemps rester dans des couleurs ... raisonnables
.
Je n'en garde pas moins le goût des très belles voitures chevillé au corps... autrement, résolument
.

Dans les quelques salons d'exposition des années 80 où je traînais ma longue carcasse d'adolescent, j'étais fou d'amour des félines Jaguar XJ où je ne me gênais pas pour franchir le ruban pour ouvrir une portière et m'imprégner une fois à bord de l'ambiance cuir Connolly et ronce de noyer.
Entre autres détails flattant l'hôte de céans, le pommeau de levier de vitesses d'une XJ 12 était chromé et oblong et en fermant les yeux, je m'imaginais fendre l'air à bord de ce vaisseau gracieux et silencieux.
Plus tard, insouciant, je m'amusais de la présence de deux réservoirs dont la contenance était de 60 litres chacun, si ma mémoire ne me trahit pas.
Toujours se méfier des gros réservoirs

Arrivé à l'âge mûr, c'est-à-dire, celui précédent l'âge pourri pour citer Desproges; à mes questions, un Jaguariste passionné mettant "himself" la main aux œuvres vives, a démonté un à un le peu d'amour qui me liait encore à cette belle Anglaise.
Dessinée de main de maître par Sir William Lyons, en guise de cadeau avant son départ pour la retraite, elle m'a envoûté de ses lignes en images.
Oui, le V 12 de 5,3 l est bien plus fiable que le 6-en-L 4,2 l "XK" issu de l'Après-guerre, dépassant péniblement les 150 000 km avec force gros travaux pour le requinquer.
Il a cette excuse, le bougre à 6 pattes de détester le manque de pression d'huile à surveiller comme le thé qui infuse, lors d'un "five o'clock".
Le V 12 associé à une boîte auto GM à 3 longs rapports a un goût immodéré pour l'essence, avec 25 l/100 courants en usage moyen.
Et encore, le travail de l'ingénieur suisse May pour améliorer la culasse a un peu calmé l'appétit du V 12.
En faisant feuler le félin, les 30 litres sont encore avalés "cul sec".
On peut espérer descendre à 18 litres aux cent sur belle route, sans pomper sur l'accélérateur. D'où une contenance de 120 litres pour une autonomie de 480 km.
C'est la partie visible de l'iceberg.
Ce moteur non catalysé de 300 ch dégage beaucoup de chaleur; le circuit électrique monté par de facétieux Anglais, est mis à mal.
Passons sur l'épisode British Leyland où la fiabilité des Jaguar était catastrophique!
Sous l'ère Ford dirigée par John Egan, les Jaguar se sont améliorées.
On y narre que le boss prenait lui-même n'importe quelle Jaguar issue des chaînes et malheur à ceux du service qualité ayant laissé passer des défauts...
Pour le collectionneur moderne, beaucoup d'éléments de cette limousine tarant 1700 kg sur le pèse-personne sont à surveiller pour en profiter loin et longtemps, au prix, il est vrai de nombreuses heures de main d'œuvre.
La carrosserie est aussi un sujet qui fâche.
Par temps de pluie, le balayage des essuie-glaces est nul comme celui des DS, d'ailleurs.
Bref, ma réserve de flegme n'est pas doublée à la hauteur de ce que souhaite cette dive Lady avec ses deux réservoirs. De même, mon compte en banque ne saurait longtemps rester dans des couleurs ... raisonnables


Je n'en garde pas moins le goût des très belles voitures chevillé au corps... autrement, résolument

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