Univers-volvo

Enfin, si on veut...
Et dans un pays où certaines nuits durent six mois... c'est de bon aloi
Y a pas à dire.



Les Volvo disponibles en Russie sont souvent pas loin de la fin...

Y a écrit qu'on peut acheter à crédit en 30 minutes .

Et puis du temps de l'Union Soviétique, à l'instar de la lugubre RDA, Volvo n'avait pas l'emprunte politique de l'Ouest décadent, or elle furent bien rares à s'y aventurer.

Je ne suis pas sûr que les fers de lance technologiques allemands soient mieux lotis dans des contrées aux climats extrêmes.

Allez, il vous reste trente minutes pour monter un dossier !

Ah, pas tout à fait : les 240 7XX 960 et S90 rallongées pour le camarade d'Allemagne de l'Est fut un must-have.
'faisait pas bon leur couper la route à celles-là.

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http://www.volvobertone.com/5dustory.html

Marrant...

En tout cas pour y etre allez il y a 5 semaines maintenant. A Moscou il adore BMW... mais bizarrement pas de finition inferieur a Sport (20%) et M (tout le reste)... la classe allemande est plus que represente a la capitale on voit meme casi que ca... et en essence avec V8 meme... normale a 0.75€ le litre sa permet des largesses.

Tu m'étonnes !

Mouais, la classe chinoise aussi... ça commence à débarquer...

Volvo jouit d'une excellente réputation et les XC sont assez nombreuses... c'est un marché en devenir pour eux.
Le gros hit aussi : le Duster (vendu sous le badge Renault). Et vu l'état des routes, c'est nettement préférable à une BMW "M", quelle qu'elle soit.

En tout cas, moi, je vais me défendre bec et ongle pour ne pas rouler en hélice bleue et blanche.
Pour l'instant, je penche pour Subaru... pour des raisons (me semblant) évidentes.

Ah, qu'en penseraient le Petit père des peuples de Sainte Russie et le grand Timonier, des dérives décadentes bourgeoises sur fond de "saine" rééducation à la campagne, toute la journée les pieds dans la flotte à repiquer le riz?

Autrefois, en Chine, la simple possession d'un chien exposait un particulier à l'opprobre du Parti et aux joyeux camps de rééducation.

Loin, très loin et longtemps, très longtemps.

Juste un rappel historique des désastres humains de deux dictatures qui ont su très bien s'accommoder du diable capitaliste !

Naguère les Etats-Unis, maintenant la Chine compte pour le premier marché d'exportation. Je m'en réjouis pour Volvo et son bailleur de fonds Geely .

Le Duster n'a jamais si bien porté son nom "chiffon à poussière" encore qu'il est amusant de se souvenir que le Mitsubishi Pajero ("branleur") a eu du mal à se vendre en Espagne en son temps , malgré d'indéniables qualités de franchisseur.

Dis donc Saville, tu nous fais une crise de la quarantaine ?

Rouler BMW, Subaru? Et pourquoi pas Jaguar tant que tu y es ?

Bon, je sors . Je suis loin, très loin ...

(11-06-2014, 14:36:33)Olive 244 T a écrit : [ -> ]Dis donc Saville, tu nous fais une crise de la quarantaine ?

Rouler BMW, Subaru? Et pourquoi pas Jaguar tant que tu y es ?

Bon, je sors . Je suis loin, très loin ...

Ahum, la crise de la quarantaine à commencé à 28 (première Jaguar).
Et pis, crise de la quarantaine en Outback ou Forester...

Non, c'est pour trouver un engin à géométrie unitaire, roulant aussi bien en ville qu'à la campagne MAIS sans les inconvénients d'un SUV (centre de gravité haut, évitement peu efficace).
Et pour tracter un poney de 800 kg le cas échéant.
Tout ça en automatique passque madame n'a pas le permis ad-hoc.

Un XC70 aurait été parfait, mais le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils ont morflés les pauvres... et je n'ai AUCUNE envie de discuter "joyeusetés de l'ECM ou du renvoi d'angle" en russkoff, que je ne baragouine meme pas

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Tiens, un gag récurrent : automobiles souvent chaussées en pneus hiver... chinois et Indiens.
Chinois, déjà, bon, mais alors Indiens... je sais pas, j'ai un doute...
Je vais m'en tenir aux Nokian et autres Continental.

Ouais, tu l'as bien compris, je te taquine, Saville !

Dans les quelques salons d'exposition des années 80 où je traînais ma longue carcasse d'adolescent, j'étais fou d'amour des félines Jaguar XJ où je ne me gênais pas pour franchir le ruban pour ouvrir une portière et m'imprégner une fois à bord de l'ambiance cuir Connolly et ronce de noyer.

Entre autres détails flattant l'hôte de céans, le pommeau de levier de vitesses d'une XJ 12 était chromé et oblong et en fermant les yeux, je m'imaginais fendre l'air à bord de ce vaisseau gracieux et silencieux.

Plus tard, insouciant, je m'amusais de la présence de deux réservoirs dont la contenance était de 60 litres chacun, si ma mémoire ne me trahit pas.

Toujours se méfier des gros réservoirs !

Arrivé à l'âge mûr, c'est-à-dire, celui précédent l'âge pourri pour citer Desproges; à mes questions, un Jaguariste passionné mettant "himself" la main aux œuvres vives, a démonté un à un le peu d'amour qui me liait encore à cette belle Anglaise.

Dessinée de main de maître par Sir William Lyons, en guise de cadeau avant son départ pour la retraite, elle m'a envoûté de ses lignes en images.

Oui, le V 12 de 5,3 l est bien plus fiable que le 6-en-L 4,2 l "XK" issu de l'Après-guerre, dépassant péniblement les 150 000 km avec force gros travaux pour le requinquer.

Il a cette excuse, le bougre à 6 pattes de détester le manque de pression d'huile à surveiller comme le thé qui infuse, lors d'un "five o'clock".

Le V 12 associé à une boîte auto GM à 3 longs rapports a un goût immodéré pour l'essence, avec 25 l/100 courants en usage moyen.

Et encore, le travail de l'ingénieur suisse May pour améliorer la culasse a un peu calmé l'appétit du V 12.

En faisant feuler le félin, les 30 litres sont encore avalés "cul sec".

On peut espérer descendre à 18 litres aux cent sur belle route, sans pomper sur l'accélérateur. D'où une contenance de 120 litres pour une autonomie de 480 km.

C'est la partie visible de l'iceberg.

Ce moteur non catalysé de 300 ch dégage beaucoup de chaleur; le circuit électrique monté par de facétieux Anglais, est mis à mal.

Passons sur l'épisode British Leyland où la fiabilité des Jaguar était catastrophique!
Sous l'ère Ford dirigée par John Egan, les Jaguar se sont améliorées.

On y narre que le boss prenait lui-même n'importe quelle Jaguar issue des chaînes et malheur à ceux du service qualité ayant laissé passer des défauts...

Pour le collectionneur moderne, beaucoup d'éléments de cette limousine tarant 1700 kg sur le pèse-personne sont à surveiller pour en profiter loin et longtemps, au prix, il est vrai de nombreuses heures de main d'œuvre.

La carrosserie est aussi un sujet qui fâche.

Par temps de pluie, le balayage des essuie-glaces est nul comme celui des DS, d'ailleurs.

Bref, ma réserve de flegme n'est pas doublée à la hauteur de ce que souhaite cette dive Lady avec ses deux réservoirs. De même, mon compte en banque ne saurait longtemps rester dans des couleurs ... raisonnables .

Je n'en garde pas moins le goût des très belles voitures chevillé au corps... autrement, résolument .

Un pote avait acheté une xj6 2.8 l il a fini en slip en moins d un an!

Concurrente des Mercedes 280 SE (W 116), cette Jag' XJ 2,8 l de 16 CV "1er prix" était une catastrophe ambulante ... Enfin, quand elle daignait rouler.

Il faudrait demander confirmation à Saville, mais les dernières XJ 12 bien qu'empâtées par les augments sécuritaires, étaient fiables au prix d'une maintenance suivie.

C'est le meilleur bloc, même s'il aime bien l'essence !

Sinon, dans un cran au-dessus, les "XJ 40" ont gagné encore en fiabilité et en sobriété.

3,6 l ou 4,0 l? A peine 8/9 l de sans-plomb à 145 km/h compteur stabilisés sur autostrade .

2.9 et 3.2 ayant mauvaise presse

Vi, vi! Trop justes pour des autos aussi lourdes.

Ceci dit une xj40 ou une s type ça me plairait pas mal.....

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Un ami restaure une type e depuis quelques temps

Lors de ma dernière sortie, je roulais derrière une Jaguar E 2+2. Qu'est-ce qu'elle puait à l'échappement !

Lors des pauses, le type devait s'y prendre à trois fois pour fermer soit sa porte de gauche ou de droite. Il était aussi fatigué que sa voiture !

Celle de mon pote était dans un état voisin quand il l a achetée ! Je me souviens l avoir conduite en me disant quelle daube!

La ligne est mythique: c'est le capot le plus long et le plus phallique de la création automobile !

Celle qui m'emboucanait l'atmosphère était très propre d'aspect, mais était soit réglée trop riche, soit roulait trop peu.

Elle ne m'intéresse pas plus que ça. C'est du au fait qu'on aime plus les voitures de sa génération.

Gamin dans les années 70, les voitures que tu adores sont celles que tu as trouvées dans ta rue, croisées sur la route...

Elles continuent de meubler ton inconscient collectif comme autant de souvenirs d'un passé auquel peut-être, on s'accroche en faisant vivre son "Oldie" tous les jours.

Je n'ai pas trop réfléchi à ça, sauf que je me sens terriblement bien à bord d'une auto ancienne qui me donne autant de plaisir à conduire qu'à fendre le morne flot automobile moderne de sa présence précieuse et rare.

En berlines, elles ont donc une forme de chapeau à la manière des Volvo 200, des Peugeot 504, Mercedes 280 SE pare-chocs à double lames, ou bien elles sont fuselées comme des futuristes Citroen DS, SM, ou GS.

Rien d'objectif en fait! A coup sûr, des vraies voitures comme on aime, quoi !

salut
en plus de la volvo s60 et s80, je lorgnais aussi sur une xj, exactement celle ci:


ou sinon c’était une merco classe c ou e , toujours dans cette même époque
mais que ce soit pour l'anglaise comme pour l'allemande, il me manquait un peut de budget...

Ah, le mythe des Jaguar-Poubelles.

Malheureusement, les périodes S1 (originale), S2 (British Leyland), S3 (bumpers caoutchoucs), ont laissé des traces dans l'inconscient collectif (tout comme XJ-S).
La pire, S2 rouillait, était affectée de pannes aussi fréquentes que dévastatrices (comme dit plus haut : le fantôme Lucas : les relais et sondes facétieuses.
Ca s'est amélioré avec S3, et plus on progresse dans la fratrie (XJ40 (carrée), X81 (carrée V12), X300 (new shape Ford), X305 (la même V12), X308), plus on progresse dans la fiabilité et la qualité de fabrication, sans jamais toutefois atteindre les standards des Mercedes de la même époque.
Mais choyées, utilisées comme elles doivent l'être (pas comme une sportive, même pour les "R" (SuperCharged), elles sont increvables.
Les moteurs, à part les petits cubages sont très fiables, à condition là encore de les entretenir très scrupuleusement, et donc d'avoir une enveloppe à leur attribuer chaque année.
Mais pour les derniers millésimes, les 300,000 km sont tout à fait envisageables. Avec, comme pour toutes les autos, Volvo comprises, des spécificité tout à fait connues désormais.
Cerise sur le gâteau : le coût des pièces est inférieur à ceux de Volvo, y compris pour les modèles de très haut de gamme.
Les meilleurs moteurs sont les AJ6, AJ16 4,0l, V12 6,0l (regular, moins le TWR), si on omet sa consommation
Le vieux 2,8l (S1) chauffe beaucoup, est sensible au vrillage, le 2,9l (XJ40) un peu juste, tous les autres sont très fréquentables, mais moins fiables que les précités, sauf, et c'est à noter, le 3,6l associée à l'excellente boîte Getrag.
Le V12 5,3l pré HE est incroyablement attachant, mais gourmand (très) et le HE a tendance à chauffer, donc, il faut absolument se préoccuper du système de refroidissement.

Ensuite, pour X350 (celle de la photo ci-dessus), tout change. Mis à part ses soucis de suspension pneumatique (Compresseur sur 2003-2004 et amortisseurs sur toutes), elle n'a strictement aucun problèmes graves recensés (sauf pour le Diesel et le FAP, bien sûr).
C'est une fabuleuse machine à rouler, à cruiser, à prendre du plaisir pour... pas cher.
En ce moment, elles atteignent les 10,000€ pour un kilométrage moyen de 100,000.
Il y en a même une en ce moment à 5000€ pour 280,000km (V8 4,2l NA).
C'est une belle affaire.
La boîte ZF est merveilleuse de douceur et d'intelligence. Et c'est une auto étonnement agile pour sa taille (5,05m ou 5,20m pour le LWB).

La mienne était une Portfolio 2005 (modèle spécifique, 145 ex. pour le monde, 4 en France, que voilà.














Ses particularités?
Full-full-full options. Les 350 Daimler n'existaient pas encore, et c'était le show-off de la marque.
- SV8 (compresseur 406 Bhp), LWB.
- Peinture violine avec inclusion de mica (pourpre la nuit, noire le jour, extraordinaire)
- Jantes spécifiques vernis satiné (très très fragiles)
- Intérieur fait main.
- Cuir étendu.
- Cuir autoluxe (rolls) marron glacé, ruché.
- Ciel de toit en suédine.
- Moquettes et tapis haute laine
- Bois spécifique satiné (cerisier de Virginie)
- Système son dolby prologic 7.1 dément.
- Sièges arrières splités avec chauffage et massage/inclinaison pneumatique
- Compartiment réfrigéré.
et je dois en oublier.
Bien sûr, toute la panoplie d'aide à la conduite de l'époque, même si moins techno que les teutonnes, ce dont les Jaguaristes pur jus se foutent éperdument. L'ambiance à bord étant de très loin la préoccupation principale.

Achetée neuve à 130,000€ en 2006, j'ai réussi à la retrouver il y a deux ans à 35,000€ dans un état très moyen.
Grandeur et décadence.


La dernière VRAIE XJ est X308 (qui fut mon dernier achat Jaguar), mais X350 est un vaisseau amiral.

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Ah, pour couper court aux rumeurs : Jaguar est désormais une des marques les plus fiables au monde, devant... Lexus.
C'est vrai surtout pour XJ (351 désormais) et XK (150-Alu, qui est à ma connaissance une auto qui n'a jamais le moindre soucis).

Problème principal : le réseau étique qui snobe les anciennes.
Heureusement, tout le monde peut les entretenir, à de rares exceptions...

Juste pour le fun : sa descendante X351 Ultimate (170,000€)




Sympa non?

Merci Saville de ta synthèse remarquable, en images et en texte sur la marque au Gros chat !

Autre univers de l'automobile de prestige et si on ne sait pas faire, il lui faut son gros cadeau .

Après ce délicieux vent de fraîcheur venant de l'autre côté de la Manche, je vais sembler chagrin en allant me promener Outre-Rhin.

Même si j'aime l'image déployée par Jaguar, ses efforts de fiabilisation sont nettement en-dessous de mes critères personnels et de mon niveau de patience.

D'autre part, je n'ai pas envie de changer ma boîte à outils en pas métrique pour du pouce. Exit donc Jaguar.

La prochaine étape de ma collection sera sans doute mûe par un V8.

Les Ford Mustang (64-66) et quelques "Muscle cars" ont pris des cotes coquettes et j'apprécie par dessus tout un niveau de confort me permettant d'arrivé frais et dispo.

Exeunt sic les Oldies sauce US!

Comme annoncé dans ma phrase liminaire, j'irai certainement faire mes courses en Germanie pour y faire emplette d'un Bundestank à l'Etoile.

Le V8 constitue en quelque sorte le Graal mécanique car toutes les forces déployées par cette architecture de moteur s'entremêlent pour une douceur de fonctionnement exemplaire dans le silence d'un temple protestant.

Associée à une cylindrée accouchant d'une kolossale puissance de travail sans effort, ce genre de mécanique me siérait agréablement.

Les modernes m'ennuient au plus haut point.

Je remonterai volontiers le cours du temps à bord d'une lourde Mercedes W 116 (70/79) à double lame de pare-choc très typée 70's, avec un intérieur d'habitacle cossu dans le choix de ses matériaux, son agencement sans faille et avec toute la rigueur au travail d'un peuple au sens de l'humour très approximatif.

Si la version d'attaque en 280 S, mûe par un six-en-ligne et 156 ch à carburateur est carrément sous-dimensionnée, la revue de détail de l'intérieur de l'habitacle est chiche.

Le MB-Tex ou espèce de simili-cuir très en vogue peut côtoyer sur un autre modèle un velours cossu et épais. L'habitacle est vaste pour accueillir des personnes de grande taille dans les meilleures conditions de confort.

Si en show room, le primo-acquéreur n'a pas eu le chéquier assez long, aux premières saillies estivales, tout ce beau monde va en être quitte à descendre les carreaux à la manivelle -chromée- et va suer à grosses gouttes, à se dispenser d'une climatisation salutaire même manuelle.

Les jantes alliage sont pudiquement énoncées comme un "équipement sur demande" et la liste des options est à elle seule, aussi épaisse que le descriptif commercial de la belle Souabe étoilée.

La 280 SE (E pour Einspritzung) consacre l'injection sur ce 2,8 l délivrant 185 chevaux. La boîte automatique à 3 longues vitesses risquant d'épuiser les précieux équidés, je penche pour la boîte manuelle 4 de série, avec peut-être une chance de l'avoir en 5 rapports. Là, sur le coup, écrivant de tête, je ne sais pas.

Il me manque toujours deux cylindres à l'appel.

La 350 SE au V8 de 210 ch constitue l'offre technique médiane la plus opportune, mais elle est paradoxalement rare.

Très bien vendue et coqueluche du show-biz' des 70's, au sommet de la pyramide, la 450 SE au V8 de 6,9 l de 286 ch achève de pulvériser au démarrage les insolentes bombinettes tape-culs émergeant des chocs pétroliers.

D'ailleurs, ce gros V8 là ne semble pas connaître la crise. Il boit sans se soucier du lendemain avec l'élégance d'un prince prodigue ayant fait ses humanités dans les écoles les plus sélectes.

Prodigue et prodige en tout. Musique!

Les 18 litres de plombé aux cent sont son minimum syndical sans lequel il refusera de s'ébrouer pour la moindre prestation.
Nous sommes loin de la morfale Jaguar XJ 12 et ses 25 l/100. Quand elle roule...

Pour franchir le pas (métrique), je fuirai toute suspension pneumatique singeant à bon compte la célèbre oléo-pneumatique de chez Citroen, car toute intervention ne se paye pas ... en monnaie de singe.

Quand le cul est pare-terre ou penche lamentablement d'un côté, la Belle de Stuttgart réclame 7 000 € pour se remettre d'aplomb.

Comme l'actuelle Airmatic des Mercedes modernes . "Le temps ne fait rien à l'affaire..." Comme il avait raison, le père Brassens .

La rouille compte parmi ses ennemis, comme la pingrerie de vaniteux propriétaires impécunieux.

La tâche va être rude, cependant j'ai le temps de m'y préparer psychologiquement et techniquement.

Je me dois d'étendre le champ de mes compétences techniques pour profiter durablement d'autos remarquablement bien construites, décalées, performantes, confortables, sûres.

Le temps lui a comme donné un coup de pied à son piédestal, et avec la chute, l'a désacralisé de son statut d'insupportable limousine étoilée "über alles".

Ainsi, elle me plaît plus. Elle ne m'intimide plus et je saurai lui rendre un vibrant hommage en la choyant comme d'autres pensionnaires suédoises et françaises .

Ne le fais pas petit bras avec une 350 ou une 450. Prends une 600

Que répondre à une telle prose?
Peut être ce soir...


En attendant, voici ce qui moi, chez Mercedes m'enthousiasme de tout temps.



La der des der véritables "Benz". W126

Justement, la "W 126" offre une continuité technique logique à la "W 116", mais sans le charme typé du Bundestank des 70's.

Non, la 600, je la laisse bien volontiers aux très grands de ce monde .

Ne soit pas si modeste : roule en 600 et tu feras partie des grand

J'aime bien la W126 et surtout son coté baron de la drogue - cartel de Medelin