Pour ma part, j'adore la discrétion de ma 850 T-5 où le monogramme du modèle ne parle finalement à personne. Le souffle de son moteur rappelle aux étourdis ou autres vantards, qu'elle a un sens de l'humour approximatif en interceptrice de choix sérigraphiée en couleurs de polices du Nord de l'Europe de naguère.
Le feulement bien élevé au ralenti du 2,3 l 5 cyl turbo 20 V se mue en un rugissement mélodieux qui accélère brutalement le défilement du paysage à mesure que l'aiguille du compteur descend dans la boîte à gants.
C'est excellent, mais le meilleur est ailleurs; un couple de 30 m.kg "en table" de 2 000 à 5 500 tr/mn garantissant des reprises "éclair" quand les aléas de la route se font mauvais.
En plus, les 4 soupapes par cylindre offrent les derniers chevaux là où un turbo-essence à 2 soupapes par cylindre s'essouffle.
Je rigole doucement des Diesel Common-rail bourrés de couple et s'étranglant lamentablement une fois arrivés à 3500 tr/mn.
Cette Volvo jugée comme vieillotte me comble par sa musicalité, son énergie communicatrice et la liberté qu'elle laisse à son conducteur de choisir le tempo qui lui convient.
Ma 244 turbo est brut de décoffrage avec son double étage de fonctionnement atmo sous 3 000 tr/mn et turbo au-dessus. Les sensations de puissance y sont beaucoup plus franches, au point que la 850 T5 à l'acoustique soignée et à la tenue de route impériale semble fade.
Il n'en est rien en réalité, la 850 T5 perd en sensations ce qu'elle gagne en efficacité pure; elle passe vraiment très vite! Partout!
Elle a aussi le bon goût de s'adapter à une conduite "tout cool" à la demande.
La 240 Turbo n'est finalement agréable que turbo en pleine charge. Malgré la docilité de surface du B 21 ET, le souffle sauvage du turbo sur votre nuque incite au jeu et il faut garder la tête froide pour traverser la France au rythme des vitesses imposées et surveillées.
Dans ce morne cas de figure, la 240 turbo est frustrante car sa mécanique pousse en permanence au vice. Je vous le confirme. Mais quelle vitalité
!
La 850 T5 sera conduite au 136 km/h requis sur autoroute en France, et une fois passé le Rhin, si la météo et la fluidité du trafic le permettent, l'Autobahn me permettra de ressentir les limites de cette Volvo taillée pour y circuler le long du rail de gauche, à la faveur d'un séjour dans notre Alsace familiale toute proche.
Que dire de plus
?
Le feulement bien élevé au ralenti du 2,3 l 5 cyl turbo 20 V se mue en un rugissement mélodieux qui accélère brutalement le défilement du paysage à mesure que l'aiguille du compteur descend dans la boîte à gants.
C'est excellent, mais le meilleur est ailleurs; un couple de 30 m.kg "en table" de 2 000 à 5 500 tr/mn garantissant des reprises "éclair" quand les aléas de la route se font mauvais.
En plus, les 4 soupapes par cylindre offrent les derniers chevaux là où un turbo-essence à 2 soupapes par cylindre s'essouffle.
Je rigole doucement des Diesel Common-rail bourrés de couple et s'étranglant lamentablement une fois arrivés à 3500 tr/mn.
Cette Volvo jugée comme vieillotte me comble par sa musicalité, son énergie communicatrice et la liberté qu'elle laisse à son conducteur de choisir le tempo qui lui convient.
Ma 244 turbo est brut de décoffrage avec son double étage de fonctionnement atmo sous 3 000 tr/mn et turbo au-dessus. Les sensations de puissance y sont beaucoup plus franches, au point que la 850 T5 à l'acoustique soignée et à la tenue de route impériale semble fade.
Il n'en est rien en réalité, la 850 T5 perd en sensations ce qu'elle gagne en efficacité pure; elle passe vraiment très vite! Partout!
Elle a aussi le bon goût de s'adapter à une conduite "tout cool" à la demande.
La 240 Turbo n'est finalement agréable que turbo en pleine charge. Malgré la docilité de surface du B 21 ET, le souffle sauvage du turbo sur votre nuque incite au jeu et il faut garder la tête froide pour traverser la France au rythme des vitesses imposées et surveillées.
Dans ce morne cas de figure, la 240 turbo est frustrante car sa mécanique pousse en permanence au vice. Je vous le confirme. Mais quelle vitalité

La 850 T5 sera conduite au 136 km/h requis sur autoroute en France, et une fois passé le Rhin, si la météo et la fluidité du trafic le permettent, l'Autobahn me permettra de ressentir les limites de cette Volvo taillée pour y circuler le long du rail de gauche, à la faveur d'un séjour dans notre Alsace familiale toute proche.
Que dire de plus
