19-08-2011, 16:09:58
Me voici de retour, cette fois-ci avec une V50 2.0 D dans une version que ne connaît pas mon assureur : une "Business Line". Elle vient des Pays-Bas, ce qui explique peut-être cette lacune du système informatique. Les amateurs de petits détails pourront essayer de déduire de quelle version française elle s'approche : sièges manuels, pas d'anti-brouillard avant, pas de lave-phares, sièges en semi-"cuir", pas de connexion pour lecteur MP3 -arglh-, pas de "radars" arrière (ouf : pas de ding-ding-ding), "galette" en guise de roue de secours, etc.
Elle est sortie des chaînes en 2006, et a parcouru depuis 70.000 km.
En bonne néerlandaise, elle parle une langue que je n'entrave que pouic. Par exemple, au lieu de "consommer", je "huidig". Evidemment, les menus au tableau de bord sont imbitables, donc j'ai décoché au hasard toutes les options, surtout celles qui me semblaient particulièrement ésotériques -même pas peur.
Reste que je m'attends à ce que la voiture m'informe d'un événement important sous la forme d'un message cryptique du genre : 5 kilometrijk voor panneriek de dijesel : toi poussiert foort foort et crachijrrt van poomons hüürk hüürk hüürk !
Pour le reste, elle convient à peu près à ce que je voulais, même si le coffre est à peine plus grand que celui de la Honda Accord 5 porte que j'avais juste avant. Par rapport à cette dernière, je trouve la Volvo moins confortable sur route bosselée, l'insonorisation est moins bonne (et pourtant, la Honda avait des caoutchoucs d'entourage de portière dégradés, occasionnant des sifflements aérodynamiques passés 100 km/h) et surtout le moteur est incomparablement plus bruyant sur l'américano-suédoise. J'entendais à peine le moteur au ralenti dans l'habitacle de la Honda, au point que les premiers jours, il me fallait regarder le compte-tours pour m'assurer qu'il tournait. Avec la Volvo, pas de risques d'oublier qu'il tourne ! Je perds fatalement au passage le hurlement du VTEC passé 4.500 tours, dommage.
Ce détail mis à part, je suis satisfait du couple à bas régime et d'un "gadget" que je voulais depuis longtemps : le régulateur de vitesse. Sans mode d'emploi (celui-ci s'appelle "Dan Volvo voor der nüül meme pas dignje de roolert van Süedwaze"), j'en ai découvert le fonctionnement à tâtons (m'enfin faut pas déconner : ya jamais que 5 boutons pour le bastringue). J'imaginais son fonctionnement plus doux, surtout en côte où elle passe son temps à accélérer et à ralentir de manière un peu trop brutale pour moi. Reste qu'avec le régulateur, je peux enfin dormir sur l'autoroute, calé à 110 chrono à l'abri des radars en tétant 5,5 litres au 100 de diesel-kipû. Youpi !
Côté rangements dans l'habitacle, Honda aurait donné des leçons à un bataillon d'ingénieur suédois. Même sur ma précédente Polo type II, les aumônières de porte étaient susceptibles d'accueillir un impressionnant bazar. Dans la Volvo, je case à peine mon portefeuille et un téléphone mobile. Rien sous la tableau de bord côté portière conducteur, boîte à gants qui peut effectivement en contenir une paire -mais pas deux, et petit vide-poche sous l'accoudoir. Rien de bien nouveau, les possesseurs de V50 le savent déjà.
En photo, elle présente bien, en réalité aussi -merci la polisseuse. Seul détail qui fâche : la portière côté conducteur a été forcée au pied-de-biche et a juste été redressée au lieu d'être changée, ce qui fait que la vitre grince horriblement à la descente et à la remontée. J'hésite à forcer un peu sur l'encadrement de fenêtre pour essayer de grappiller les 3 ou 4 millimètres qui manquent : j'aurai l'air fin si j'éclate la vitre dans l'opération. J'avais redressé les deux portières sur ma Polo pour les aligner avec le reste de la carrosserie, mais bizarrement je me sens moins joueur avec la Volvo.
Pour l'instant, la Volvo, malgré ses qualités, est loin, très loin de détrôner ma Polo au panthéon des trucs marrants à conduire. Ya pas à tortiller : malgré son gros couple rigolo à bas régime, la Volvo n'aura jamais ce qui faisait le charme de la Polo : un châssis tape-q, 850 kilos toute mouillée et un moulbif déchaîné passé les 3.000 tours qui crachait ses 115 chevaux dans un boucan de kart à réaction.
J'imagine que c'est juste un effet collatéral de la quarantaine qui approche : )
Il me reste une question concernant la ventilation : sur quelle position faut-il mettre l'ouverture/fermeture de l'entrée d'air principale de l'habitacle pour que celui-ci vienne de l'extérieur ? Orange, vert ou éteint ? En passant d'une position à l'autre en roulant, le résultat n'est pas flagrant.
Les photos ? Heuh... j'ai oublié ma carte-mémoire dans mon appareil de photo, en fait, donc ça sera pour plus tard.
Elle est sortie des chaînes en 2006, et a parcouru depuis 70.000 km.
En bonne néerlandaise, elle parle une langue que je n'entrave que pouic. Par exemple, au lieu de "consommer", je "huidig". Evidemment, les menus au tableau de bord sont imbitables, donc j'ai décoché au hasard toutes les options, surtout celles qui me semblaient particulièrement ésotériques -même pas peur.
Reste que je m'attends à ce que la voiture m'informe d'un événement important sous la forme d'un message cryptique du genre : 5 kilometrijk voor panneriek de dijesel : toi poussiert foort foort et crachijrrt van poomons hüürk hüürk hüürk !
Pour le reste, elle convient à peu près à ce que je voulais, même si le coffre est à peine plus grand que celui de la Honda Accord 5 porte que j'avais juste avant. Par rapport à cette dernière, je trouve la Volvo moins confortable sur route bosselée, l'insonorisation est moins bonne (et pourtant, la Honda avait des caoutchoucs d'entourage de portière dégradés, occasionnant des sifflements aérodynamiques passés 100 km/h) et surtout le moteur est incomparablement plus bruyant sur l'américano-suédoise. J'entendais à peine le moteur au ralenti dans l'habitacle de la Honda, au point que les premiers jours, il me fallait regarder le compte-tours pour m'assurer qu'il tournait. Avec la Volvo, pas de risques d'oublier qu'il tourne ! Je perds fatalement au passage le hurlement du VTEC passé 4.500 tours, dommage.
Ce détail mis à part, je suis satisfait du couple à bas régime et d'un "gadget" que je voulais depuis longtemps : le régulateur de vitesse. Sans mode d'emploi (celui-ci s'appelle "Dan Volvo voor der nüül meme pas dignje de roolert van Süedwaze"), j'en ai découvert le fonctionnement à tâtons (m'enfin faut pas déconner : ya jamais que 5 boutons pour le bastringue). J'imaginais son fonctionnement plus doux, surtout en côte où elle passe son temps à accélérer et à ralentir de manière un peu trop brutale pour moi. Reste qu'avec le régulateur, je peux enfin dormir sur l'autoroute, calé à 110 chrono à l'abri des radars en tétant 5,5 litres au 100 de diesel-kipû. Youpi !
Côté rangements dans l'habitacle, Honda aurait donné des leçons à un bataillon d'ingénieur suédois. Même sur ma précédente Polo type II, les aumônières de porte étaient susceptibles d'accueillir un impressionnant bazar. Dans la Volvo, je case à peine mon portefeuille et un téléphone mobile. Rien sous la tableau de bord côté portière conducteur, boîte à gants qui peut effectivement en contenir une paire -mais pas deux, et petit vide-poche sous l'accoudoir. Rien de bien nouveau, les possesseurs de V50 le savent déjà.
En photo, elle présente bien, en réalité aussi -merci la polisseuse. Seul détail qui fâche : la portière côté conducteur a été forcée au pied-de-biche et a juste été redressée au lieu d'être changée, ce qui fait que la vitre grince horriblement à la descente et à la remontée. J'hésite à forcer un peu sur l'encadrement de fenêtre pour essayer de grappiller les 3 ou 4 millimètres qui manquent : j'aurai l'air fin si j'éclate la vitre dans l'opération. J'avais redressé les deux portières sur ma Polo pour les aligner avec le reste de la carrosserie, mais bizarrement je me sens moins joueur avec la Volvo.
Pour l'instant, la Volvo, malgré ses qualités, est loin, très loin de détrôner ma Polo au panthéon des trucs marrants à conduire. Ya pas à tortiller : malgré son gros couple rigolo à bas régime, la Volvo n'aura jamais ce qui faisait le charme de la Polo : un châssis tape-q, 850 kilos toute mouillée et un moulbif déchaîné passé les 3.000 tours qui crachait ses 115 chevaux dans un boucan de kart à réaction.
J'imagine que c'est juste un effet collatéral de la quarantaine qui approche : )
Il me reste une question concernant la ventilation : sur quelle position faut-il mettre l'ouverture/fermeture de l'entrée d'air principale de l'habitacle pour que celui-ci vienne de l'extérieur ? Orange, vert ou éteint ? En passant d'une position à l'autre en roulant, le résultat n'est pas flagrant.
Les photos ? Heuh... j'ai oublié ma carte-mémoire dans mon appareil de photo, en fait, donc ça sera pour plus tard.