J'ai trouvé, enfin, quasi.
En anglais on dit FLEXIBLE EXHAUST PIPE.
Bord.. de bord.. ça m'a prit la matinée pour trouver. Je passe sur l'accueil réfrigéré du magasinier Volvo du coin, aimable comme un piège à loup, qui me fait bien comprendre que, bon, Volvo, c'est pas une succursale du Louvre, que des bagnoles, y'en a chez Volvo mais que des neuves, et que si je roule en 850, c'est qui me manquait 150 pour faire 1000...
"Je ne peux pas vous répondre Monsieur, j'ai des clients en face de moi ! "
Et moi, tête de noueux, je suis pas un client peut-être ? Elle fait pas assez BLING BLING mon auto , Pas assez 16 ème ?
Tu te prends pour quoi, toi (pour qui, visiblement, il a pas le niveau) ?
A put..., ces gens qui, au motif qu'ils ont 1 information, prennent toute la planète en otage... Je sais par ouï dire, que des 850 qui s'écrasent dans des concessions Volvo, ça s'est déjà produit. Faut faire attention. En face de la concession, y'a un parking à l'américaine, tout en haut du toit. Ça serait dommage que je termine ma course en wheeling dans son vestiaire, à l'inspecteur clouzot, le roi de la pièce démontée...
J'enrage. Ce mépris pour les pauvres, c'est franchement énervant. J'ai un pote dans les sous-marins, j'vais voir si y peut pas faire un truc pour moi, genre, laisser glisser par mégarde un boudin de 3 mégatonnes sur son sandwich rolls mopps-fumé-algues-thon-mayonnaise estampillé SWEDISH, de fonction.
La concess, y'a plein de bagnoles neuves à 50 000 euros, on a collé le commercial dans un bureau sans fenêtre, la standardise semble être arrivée là par défaut d'aiguillage, quand j'arrive avec mon braèque, on me regarde arriver en transpirant (putain, pourvu qu'il ne lâche pas d'huile sur la moquette du parking), on me regarde entrer dans la concession avec mon jean's noir, mon tee shirt noir, mes lunettes noires et mes dents blanches (ah ben non, quand même..), on m'écoute d'une portugaise distraite entre 2 over doses de jus de hareng, on me dit que je vais trop vite, que je pose trop de questions, qu'on a le temps, qui faut y'aller doucement..
MAIS SI JE VOULAIS ALLER DOUCEMENT J'AURAIS PAS ACHETE VOLVO TRANCHE DE CAKE !
Bon, reprenons.
Puis finalement, je sors, on me regarde pareil que quand je suis entré, avec une inquiètude supplémentaire liée à la peur de me voir défoncer leur baie vitrée en reculant. C'est gros, un break Volvo, aussi gros qu'un gros sandwich suédois, si on veut. Si on veut pas, non plus d'ailleurs...
J'ai pas sali la moquette.
J'aurai du.
Qu'est ce qui pourrait l’énerver c'ui-là ?
Ah, je sais, je vais m'offrir le VOLVO VADIS, et je vais aller jouer (en marchant lourdement) sur ses pelouses bleu ciel. Ca va lui faire drôle, au catalogue ambulant.
Ou pire encore, j'apprends le suédois et je vais le voir pour lui dire que je cherche un garage VOLVO !
Mais, au fond, c'est un humain, avec ses qualités d'humain, ses doutes ses peurs, sa bouteille d'eau monorail achetée à Vichy (comme son père avant, en fait). Il est là, seul, livré à lui-même avec comme seule arme pour défendre sa vertu, son catalogue des 3 volvos. Comment lui en vouloir, à ce peu sympathique congénère, qui voit défiler toute la journée des gens qui lui postillonnent au visage que..." Vous comprenez, c'est une Volvo, ça tombe jamais en panne, une VOLVO ! ACH !"...
Et je me rends compte que mon emportement fait de moi un autre humain, peu enclin à la sympathie, non prime sautier, et quelque part, donnant une image d'une être doué de mille talents, (certes), mais aigri...
Et je repense à ce magasinier, tout seul dans sa toundra relationnelle commercialo- routinière humaine...
Une grande tarte dans la gueule, oui !
VRAOUMMMMM...VRAOUMMMMM... VRAAAAAOOOOOUUUUUMMMmmmmmm...
En anglais on dit FLEXIBLE EXHAUST PIPE.
Bord.. de bord.. ça m'a prit la matinée pour trouver. Je passe sur l'accueil réfrigéré du magasinier Volvo du coin, aimable comme un piège à loup, qui me fait bien comprendre que, bon, Volvo, c'est pas une succursale du Louvre, que des bagnoles, y'en a chez Volvo mais que des neuves, et que si je roule en 850, c'est qui me manquait 150 pour faire 1000...
"Je ne peux pas vous répondre Monsieur, j'ai des clients en face de moi ! "
Et moi, tête de noueux, je suis pas un client peut-être ? Elle fait pas assez BLING BLING mon auto , Pas assez 16 ème ?
Tu te prends pour quoi, toi (pour qui, visiblement, il a pas le niveau) ?
A put..., ces gens qui, au motif qu'ils ont 1 information, prennent toute la planète en otage... Je sais par ouï dire, que des 850 qui s'écrasent dans des concessions Volvo, ça s'est déjà produit. Faut faire attention. En face de la concession, y'a un parking à l'américaine, tout en haut du toit. Ça serait dommage que je termine ma course en wheeling dans son vestiaire, à l'inspecteur clouzot, le roi de la pièce démontée...
J'enrage. Ce mépris pour les pauvres, c'est franchement énervant. J'ai un pote dans les sous-marins, j'vais voir si y peut pas faire un truc pour moi, genre, laisser glisser par mégarde un boudin de 3 mégatonnes sur son sandwich rolls mopps-fumé-algues-thon-mayonnaise estampillé SWEDISH, de fonction.
La concess, y'a plein de bagnoles neuves à 50 000 euros, on a collé le commercial dans un bureau sans fenêtre, la standardise semble être arrivée là par défaut d'aiguillage, quand j'arrive avec mon braèque, on me regarde arriver en transpirant (putain, pourvu qu'il ne lâche pas d'huile sur la moquette du parking), on me regarde entrer dans la concession avec mon jean's noir, mon tee shirt noir, mes lunettes noires et mes dents blanches (ah ben non, quand même..), on m'écoute d'une portugaise distraite entre 2 over doses de jus de hareng, on me dit que je vais trop vite, que je pose trop de questions, qu'on a le temps, qui faut y'aller doucement..
MAIS SI JE VOULAIS ALLER DOUCEMENT J'AURAIS PAS ACHETE VOLVO TRANCHE DE CAKE !
Bon, reprenons.
Puis finalement, je sors, on me regarde pareil que quand je suis entré, avec une inquiètude supplémentaire liée à la peur de me voir défoncer leur baie vitrée en reculant. C'est gros, un break Volvo, aussi gros qu'un gros sandwich suédois, si on veut. Si on veut pas, non plus d'ailleurs...
J'ai pas sali la moquette.
J'aurai du.
Qu'est ce qui pourrait l’énerver c'ui-là ?
Ah, je sais, je vais m'offrir le VOLVO VADIS, et je vais aller jouer (en marchant lourdement) sur ses pelouses bleu ciel. Ca va lui faire drôle, au catalogue ambulant.
Ou pire encore, j'apprends le suédois et je vais le voir pour lui dire que je cherche un garage VOLVO !
Mais, au fond, c'est un humain, avec ses qualités d'humain, ses doutes ses peurs, sa bouteille d'eau monorail achetée à Vichy (comme son père avant, en fait). Il est là, seul, livré à lui-même avec comme seule arme pour défendre sa vertu, son catalogue des 3 volvos. Comment lui en vouloir, à ce peu sympathique congénère, qui voit défiler toute la journée des gens qui lui postillonnent au visage que..." Vous comprenez, c'est une Volvo, ça tombe jamais en panne, une VOLVO ! ACH !"...
Et je me rends compte que mon emportement fait de moi un autre humain, peu enclin à la sympathie, non prime sautier, et quelque part, donnant une image d'une être doué de mille talents, (certes), mais aigri...
Et je repense à ce magasinier, tout seul dans sa toundra relationnelle commercialo- routinière humaine...
Une grande tarte dans la gueule, oui !
VRAOUMMMMM...VRAOUMMMMM... VRAAAAAOOOOOUUUUUMMMmmmmmm...