Alors Volvo Max, en "B 20 A" + boîte méca "M 45", ma 244 DL tourne entre 10,5 et 11 l de sans-plomb aux cent. Moins sur route "open"!
Mon carbu ZS a été rénové: j'ai gagné 1 litre en consommation et un passage au CT très serein
.
Les BVA
?
Hé bé ce sont des boîtes "Old style", avec trois longs rapports comme un jour sans pain. Je plaisante
.
Pas désagréables au contraire: aux passages doux, voire onctueux et pas spécialement axés sur une conduite sportive... Du moins, sur ces grandes routières d'époque.
Il faut que le bloc associé à la boîte aux rapports idéalement étagés, soit généreux en couple pour éviter des "trous" en sous- voire sur-régimes nettement perceptibles sur des mécaniques de faibles cylindrées.
Il se peut qu'il n'y ait pas de blocage de convertisseur, alors une perte par glissement est envisageable.
Quid
? File à la cuisine
!
C'est le bol vide que tu vas essayer de faire tourner avec ta cuiller en bois. Tu vas remarquer que ta cuiller tourne plus vite que le bol.
Cette différence, c'est le glissement qu'on peut observer et sentir à l'accélération d'une voiture à boîte de vitesses automatique.
Au compte-tours (s'il y en a un), l'aiguille marque un seuil de rotation défini (genre 2500 tr/mn) et retombe au lever de pied à 2100 tr/mn, par exemple.
En prenant référence à un modèle mécanique à boîte mécaniques à 4 rapports en puissance équivalente, la démultiplication des rapports de la BVA a été rallongée pour combler le 4ème rapport manquant (§ RTA).
En gros, la 1ère automatique correspond à la 1ère et 2ème mécanique.
La 2ème correspond à la 3ème mécanique.
En 3ème, le moteur est "en prise" correspondant à la 4ème mécanique. Même long, il fait ce qu'il peut...
Passé un seuil de 110 km/h environ, on sent bien que le moteur "réclame" une quatrième ou un overdrive qui ne vient pas.
La consommation d'essence "tenue" jusqu'à ce seuil kilométrique, grimpe les marches de l'escalier "deux à deux", voire "ventre à terre" à 150 km/h et plus.
C'est purement effarant
! La grosse Opel Commodore bâfre ses 30 litres aux cent à 180 km/h, alors que la courbe de conso commence à attaquer tranquillement les 15 l/100 à 130.
Autres temps, autres mœurs et... autres lieux
.
Sur la conso et le style de conduite...
Aux USA, la vitesse hyper réprimée n'est pas trop dans les habitudes autochtones, donc on roule règlementairement aux 55 m.p.h (87 km/h) sur autoroute, à l'époque des "gas-guzzlers" (bâfreuses d'essence), à boîte auto majoritaire.
Chez nous, les cylindrées ont été plus petites, mais on roulait à fond les ballons!
Là-bas, on roule cool, Raoul, mais avec des gros blocs dont les carbus passent d'un gentil "goutte-à-goutte" en "cruising", qui vire à la chasse d'eau d'essence au premier "kick" furibard
!
Pour conclure, si je trouve une très belle Volvo 164 automatique v. une beaucoup moins belle 164 mécanique, je choisis la première.
Je la garde "stock", je l'utilise sur belle route en mode "cruising" et j'évite de trop traîner dans les encombrements ou l'univers péri-urbain très énergivore
.