26-03-2018, 09:04:16
http://www.liberation.fr/france/2018/01/09/a-quoi-va-ressembler-le-nouveau-controle-technique_1620979
A partir du 20 mai 2018, la supervision de votre véhicule sera renforcée avec l'application de nouvelles règles.
A quoi va ressembler le nouveau contrôle technique ?
A partir du 20 mai, le contrôle technique des véhicules dont le poids n’excède pas 3,5 tonnes va se durcir et coûtera (probablement) plus cher à leur propriétaire. En cause ? L’application d’une directive européenne signée en 2014. Son but : «Harmoniser le contrôle technique en Europe et accéder à une meilleure performance en termes de sécurité routière», rappelle Laurent Hecquet, directeur général de l’observatoire des experts de la mobilité. Le contrôle technique, lancé en 1992, est obligatoire dans les quatre ans qui suivent l’acquisition d’un véhicule neuf et dans les deux ans pour l’achat d’un véhicule d’occasion. Dans ces deux cas, le suivi se fait ensuite tous les deux ans.
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De nouveaux points de contrôle
Actuellement, le contrôle technique liste 123 points de contrôle. Un chiffre qui passera à 132. Plus technique et plus précis, le nouveau contrôle étudiera aussi environ 600 défauts potentiels du véhicule contre plus de 400 aujourd’hui. Par exemple, l’analyse des ceintures de sécurité se subdivisera désormais en six points. «L’avantage pour le client, selon le directeur général des centres de contrôle technique Autosur Bernard Desbouvry, c’est qu’il comprendra mieux le procès verbal mais ce sera également plus clair pour les réparateurs auto.»
Un troisième degré de sanctions
Le niveau de défaillance «critique» s’ajoutera aux deux actuels en vigueur (mineur et majeur). Il souligne un danger immédiat pour l’automobiliste et ses passagers. Aujourd’hui, un défaut majeur (par exemple un feu de stop grillé) oblige l’automobiliste à une contre-visite dans les deux mois ; le seuil critique (tous les feux de stop grillés) imposera aussi une contre-visite dans les deux mois mais avec l’autorisation de circuler seulement pendant vingt-quatre heures. Au-delà, le conducteur encourt (toujours) 135 euros d’amende. Toutefois, «il y a un manque de clarté sur cet aspect. On ne sait pas vraiment comment les forces de l’ordre vont gérer les choses», estime le DG.
Des contrôleurs plus qualifiés
A partir de mai, les nouveaux embauchés devront présenter (au minimum) un bac professionnel contre un CAP ou BEP aujourd’hui. «Nous avons également soumis l’idée d’un certificat de qualification professionnelle (QQP) qui ferait office d’intermédiaire», précise Bernard Desbouvry. Des employés qui auront également pour mission d’anticiper les potentiels futurs problèmes du véhicule pendant le déroulement du contrôle technique.
Plus long et plus cher
Parallèlement, l’application de ces nouveaux critères va allonger le temps de contrôle du véhicule et pourrait aussi allonger la note. «L’augmentation devrait osciller autour de 15-20%», selon le patron d’Autosur, qui rappelle toutefois que les centres de contrôle technique sont libres de fixer leurs prix. Le président de l’association 40 millions d’automobilistes, Daniel Quéro, embraie : «On rajoute toujours plus de contraintes à l’automobiliste (taxe sur les carburants, augmentation des péages et des tarifs des places de stationnement…) On se demande comment les automobilistes vont pouvoir acheter des voitures plus propres.»
A lire aussiLa part du diesel sous les 50% pour la première fois depuis 2000
Toujours dans le cadre du contrôle technique, le gouvernement a également prévu de renforcer les normes pour les véhicules diesel dès 2019, avant d’appliquer des mesures sur les oxydes d’azote en 2022.
A partir du 20 mai 2018, la supervision de votre véhicule sera renforcée avec l'application de nouvelles règles.
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A partir du 20 mai, le contrôle technique des véhicules dont le poids n’excède pas 3,5 tonnes va se durcir et coûtera (probablement) plus cher à leur propriétaire. En cause ? L’application d’une directive européenne signée en 2014. Son but : «Harmoniser le contrôle technique en Europe et accéder à une meilleure performance en termes de sécurité routière», rappelle Laurent Hecquet, directeur général de l’observatoire des experts de la mobilité. Le contrôle technique, lancé en 1992, est obligatoire dans les quatre ans qui suivent l’acquisition d’un véhicule neuf et dans les deux ans pour l’achat d’un véhicule d’occasion. Dans ces deux cas, le suivi se fait ensuite tous les deux ans.
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De nouveaux points de contrôle
Actuellement, le contrôle technique liste 123 points de contrôle. Un chiffre qui passera à 132. Plus technique et plus précis, le nouveau contrôle étudiera aussi environ 600 défauts potentiels du véhicule contre plus de 400 aujourd’hui. Par exemple, l’analyse des ceintures de sécurité se subdivisera désormais en six points. «L’avantage pour le client, selon le directeur général des centres de contrôle technique Autosur Bernard Desbouvry, c’est qu’il comprendra mieux le procès verbal mais ce sera également plus clair pour les réparateurs auto.»
Un troisième degré de sanctions
Le niveau de défaillance «critique» s’ajoutera aux deux actuels en vigueur (mineur et majeur). Il souligne un danger immédiat pour l’automobiliste et ses passagers. Aujourd’hui, un défaut majeur (par exemple un feu de stop grillé) oblige l’automobiliste à une contre-visite dans les deux mois ; le seuil critique (tous les feux de stop grillés) imposera aussi une contre-visite dans les deux mois mais avec l’autorisation de circuler seulement pendant vingt-quatre heures. Au-delà, le conducteur encourt (toujours) 135 euros d’amende. Toutefois, «il y a un manque de clarté sur cet aspect. On ne sait pas vraiment comment les forces de l’ordre vont gérer les choses», estime le DG.
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Plus long et plus cher
Parallèlement, l’application de ces nouveaux critères va allonger le temps de contrôle du véhicule et pourrait aussi allonger la note. «L’augmentation devrait osciller autour de 15-20%», selon le patron d’Autosur, qui rappelle toutefois que les centres de contrôle technique sont libres de fixer leurs prix. Le président de l’association 40 millions d’automobilistes, Daniel Quéro, embraie : «On rajoute toujours plus de contraintes à l’automobiliste (taxe sur les carburants, augmentation des péages et des tarifs des places de stationnement…) On se demande comment les automobilistes vont pouvoir acheter des voitures plus propres.»
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VOLVO V60 D3 2010 - 240000 km