Bonjour à tous,
Maintenant que l'histoire est passée, qu'on se la raconte dans la bonne humeur.
Revenant d'un week-end où nous avions fait, Gorgio et moi même, la connaissance d'Hector (merci pour son accueil !), et accessoirement ayant été cherché un peu de breuvage viticole, le V70 nous a fait un caprice au retour, peut-être jaloux d'être actuellement peu utilisé puisque relégué à son rôle de véhicule de vacances, la Corsa étant désormais pleinement fonctionnelle.
Nous roulions donc chaudement et mal nous en a pris : nous avons voulu mettre la climatisation.
Criant de façon stridente au démarrage mais n'ayant pas réalisé que c'était lui qui couinait, il avait déjà montré ses signes de faiblesse depuis plusieurs mois, mais dédain oblige, je ne m'étais pas préoccupé du problème jusqu'à lors. Il se mit alors tout simplement à se... bloquer. Nous continuâmes de rouler sur l'autoroute à près de 130kmh pendant que la courroie d’accessoires se consumait gentiment. Odeurs de brulé oblige, je m'interrogea d'abord sur le transit intestinal de mon passager, et de la crêpe à l'andouillette qu'il avait mangé le midi (non je plaisante mais littérairement c'est drôle). Nous nous regardâmes à tour de rôle de travers jusqu'à ce que l'ultime phrase arrivât : "ça sent le cramé non ?". Oui, ça sentait le cramé, doublé bientôt d'un message plus qu'inquiétant "moteur repar urgente demandée".
Nous nous arrêtâmes donc sur une aire d'autoroute, toujours par une chaleur étouffante, et bloqués par des néerlandais pressés de vider leur vessie mais peu enclins à se garer laissant alors leurs véhicules en travers de la route, nous finîmes par nous stationner pour lever le nez de la bétaillère. Ça sentais toujours le cramé, mais pas de signes supplémentaires de détresse.
Nous reprîmes la route à allure davantage modérée, saoulés aux odeurs de fumée et sur fond de Francis Cabrel et autres tubes du moment que voulait bien nous distiller autoroute FM. Nous finîmes par quitter l'autoroute pour rejoindre nos contrées en des chemins moins peuplés qu'une autoroute aux allures de foire à la bestiole automobile. 150 Kms plus tard, cette fois, la fumée s’épaissit. Nous crument d'abord à l'apprentissage accéléré du V70 au langage des signes de fumée, mais tentant de décoder ce langage trouble, nous nous résignâmes au simple fait que nous ne parlons pas le langage des signes de fumée. Levant le couvre boite-à-moteur, Fabrice changea définitivement de couleur pour devenir proche en couleur d'un habitant sub-saharien (ça c'est pas vrai non plus mais j'aime bien l'idée). Et... alors même que nous pronostiquions sur la durée de vie de la courroie d'accessoires, elle nous péta littéralement à la gueule, d'un pop sec et succin, et d'une coupure nette et franche, pour mourir enfin dans une position incertaine et tel un serpent sur un arbre.
On pouvait lire l'intelligence de l’âne mort dans mon regard, et sans stresse aucun, mais avec l'idée de l'épée de Damoclès, nous continuâmes notre chemin, roulant à la seule batterie, prêts à affronter les 30 derniers kilomètres qui nous séparait de l'habitat du congolais.
30 kilomètres plus tard et une batterie que l'on a depuis érigée en trophée de guerre, nous rejoignîmes le parking du Guinéen, où je laissais la bête souffler de ces quelques efforts.
la suite, au prochain épisode... (là je dois partir ) mais certains ont déjà vu les messages où je demandais des conseils sur la fameuse climatisation...
Maintenant que l'histoire est passée, qu'on se la raconte dans la bonne humeur.
Revenant d'un week-end où nous avions fait, Gorgio et moi même, la connaissance d'Hector (merci pour son accueil !), et accessoirement ayant été cherché un peu de breuvage viticole, le V70 nous a fait un caprice au retour, peut-être jaloux d'être actuellement peu utilisé puisque relégué à son rôle de véhicule de vacances, la Corsa étant désormais pleinement fonctionnelle.
Nous roulions donc chaudement et mal nous en a pris : nous avons voulu mettre la climatisation.
Criant de façon stridente au démarrage mais n'ayant pas réalisé que c'était lui qui couinait, il avait déjà montré ses signes de faiblesse depuis plusieurs mois, mais dédain oblige, je ne m'étais pas préoccupé du problème jusqu'à lors. Il se mit alors tout simplement à se... bloquer. Nous continuâmes de rouler sur l'autoroute à près de 130kmh pendant que la courroie d’accessoires se consumait gentiment. Odeurs de brulé oblige, je m'interrogea d'abord sur le transit intestinal de mon passager, et de la crêpe à l'andouillette qu'il avait mangé le midi (non je plaisante mais littérairement c'est drôle). Nous nous regardâmes à tour de rôle de travers jusqu'à ce que l'ultime phrase arrivât : "ça sent le cramé non ?". Oui, ça sentait le cramé, doublé bientôt d'un message plus qu'inquiétant "moteur repar urgente demandée".
Nous nous arrêtâmes donc sur une aire d'autoroute, toujours par une chaleur étouffante, et bloqués par des néerlandais pressés de vider leur vessie mais peu enclins à se garer laissant alors leurs véhicules en travers de la route, nous finîmes par nous stationner pour lever le nez de la bétaillère. Ça sentais toujours le cramé, mais pas de signes supplémentaires de détresse.
Nous reprîmes la route à allure davantage modérée, saoulés aux odeurs de fumée et sur fond de Francis Cabrel et autres tubes du moment que voulait bien nous distiller autoroute FM. Nous finîmes par quitter l'autoroute pour rejoindre nos contrées en des chemins moins peuplés qu'une autoroute aux allures de foire à la bestiole automobile. 150 Kms plus tard, cette fois, la fumée s’épaissit. Nous crument d'abord à l'apprentissage accéléré du V70 au langage des signes de fumée, mais tentant de décoder ce langage trouble, nous nous résignâmes au simple fait que nous ne parlons pas le langage des signes de fumée. Levant le couvre boite-à-moteur, Fabrice changea définitivement de couleur pour devenir proche en couleur d'un habitant sub-saharien (ça c'est pas vrai non plus mais j'aime bien l'idée). Et... alors même que nous pronostiquions sur la durée de vie de la courroie d'accessoires, elle nous péta littéralement à la gueule, d'un pop sec et succin, et d'une coupure nette et franche, pour mourir enfin dans une position incertaine et tel un serpent sur un arbre.
On pouvait lire l'intelligence de l’âne mort dans mon regard, et sans stresse aucun, mais avec l'idée de l'épée de Damoclès, nous continuâmes notre chemin, roulant à la seule batterie, prêts à affronter les 30 derniers kilomètres qui nous séparait de l'habitat du congolais.
30 kilomètres plus tard et une batterie que l'on a depuis érigée en trophée de guerre, nous rejoignîmes le parking du Guinéen, où je laissais la bête souffler de ces quelques efforts.
la suite, au prochain épisode... (là je dois partir ) mais certains ont déjà vu les messages où je demandais des conseils sur la fameuse climatisation...