Allez, je commence
...
Pas d'atavisme particulier pour la marque Volvo.
Pas d'autos dans la famille où raccrocher à bon compte le manteau d'une nostalgie sur la patère des beaux souvenirs.
Non, le goût qui me porte vers les belles choses est venu tout seul, de lui-même. Encore que...
Mon contact avec la Volvo 760 date de la moitié des années 80 où un ami de la famille faisait escale chez nous de temps en temps, au gré des affaires qui le menaient en Europe.
Cette voiture singulière était une Volvo 760 GLE 2,4 l Turbo-Diesel codée "D 24 T".
Déjà, le gros 6-en-L turbo-Diesel n'était pas commun dans le flot de la faune automobile turbulente d'alors, composée majoritairement de quatre cylindres poussifs atmosphériques Diesel s'époumonnant à chaque relance de volutes en nuage noir.
Sa délicieuse mélodie rocailleuse de gentleman-farmer, était un must dans la mesure où les 109 ch animaient avec vigueur et en silence la luxueuse 760 GLE.
Donnée à l'époque pour un vrai 173 km/h en pointe, le plus important se produisait ailleurs...
Dans les capacités dynamiques en accélérations et en reprises, par exemples, pour des consommations de gasole de l'ordre de 7/8 l aux cent sur belle route.
A l'époque des gourmands 2,0 litres à carburateur de 100 ch ou 120 chevaux en injection, les grands rouleurs soucieux de confort et à l'âme d'écureuil n'étaient pas insensibles aux sirènes des premiers Turbo-Diesel offrant performances et ménageant le budget à la pompe.
L'extérieur de cette grande Volvo dénotait avec ce museau carré, et une ligne résolument orientée pour faire du pied au marché américain, très friand des produits automobiles à la Diagonale de Mars.
Bien sûr, cette lunette arrière verticale était un pied de nez aux premières oukazes aérodynamiques issues des chocs pétroliers, où il fallait consommer moins d'essence en affinant les silhouettes.
Pensez donc
!
Un Cx (ou coefficient de pénétration dans l'air) de 0,40 crânement affiché par Volvo alors qu'une fine Porsche 924 fendait l'air sans peine avec un Cx de 0,33 avec seulement 125 ch et sirotait ses 11 l de plombé aux cent à 180 km/h sur Autobahn.
Pour mémoire, les contemporaines Renault 25 TS et l'Audi 100 CC partageaient un très avantageux Cx de 0,28.
Et puis quel confort, quelle luminosité, quelle sentiment de sécurité et de bien-être!
Sans compter de la prestance d'une limousine qui n'avait rien à envier en standing à une Souabe étoilée ou à une Bavaroise münichoise.
Les petites rues étroites d'Aix-en-Provence nécessitaient un compas dans l'œil pour se déjouer d'un traquenard.
Mais là, encore, le belle Suédoise braquait court et se déjouait de ces pièges avec panache.
Est-ce cela qui m'a poussé bien plus tard à me mettre en quête avec acharnement d'une belle Volvo 760
?
Où diable ai-je pu bien suspendre mon manteau
?

Pas d'atavisme particulier pour la marque Volvo.
Pas d'autos dans la famille où raccrocher à bon compte le manteau d'une nostalgie sur la patère des beaux souvenirs.
Non, le goût qui me porte vers les belles choses est venu tout seul, de lui-même. Encore que...
Mon contact avec la Volvo 760 date de la moitié des années 80 où un ami de la famille faisait escale chez nous de temps en temps, au gré des affaires qui le menaient en Europe.
Cette voiture singulière était une Volvo 760 GLE 2,4 l Turbo-Diesel codée "D 24 T".
Déjà, le gros 6-en-L turbo-Diesel n'était pas commun dans le flot de la faune automobile turbulente d'alors, composée majoritairement de quatre cylindres poussifs atmosphériques Diesel s'époumonnant à chaque relance de volutes en nuage noir.
Sa délicieuse mélodie rocailleuse de gentleman-farmer, était un must dans la mesure où les 109 ch animaient avec vigueur et en silence la luxueuse 760 GLE.
Donnée à l'époque pour un vrai 173 km/h en pointe, le plus important se produisait ailleurs...
Dans les capacités dynamiques en accélérations et en reprises, par exemples, pour des consommations de gasole de l'ordre de 7/8 l aux cent sur belle route.
A l'époque des gourmands 2,0 litres à carburateur de 100 ch ou 120 chevaux en injection, les grands rouleurs soucieux de confort et à l'âme d'écureuil n'étaient pas insensibles aux sirènes des premiers Turbo-Diesel offrant performances et ménageant le budget à la pompe.
L'extérieur de cette grande Volvo dénotait avec ce museau carré, et une ligne résolument orientée pour faire du pied au marché américain, très friand des produits automobiles à la Diagonale de Mars.
Bien sûr, cette lunette arrière verticale était un pied de nez aux premières oukazes aérodynamiques issues des chocs pétroliers, où il fallait consommer moins d'essence en affinant les silhouettes.
Pensez donc

Un Cx (ou coefficient de pénétration dans l'air) de 0,40 crânement affiché par Volvo alors qu'une fine Porsche 924 fendait l'air sans peine avec un Cx de 0,33 avec seulement 125 ch et sirotait ses 11 l de plombé aux cent à 180 km/h sur Autobahn.
Pour mémoire, les contemporaines Renault 25 TS et l'Audi 100 CC partageaient un très avantageux Cx de 0,28.
Et puis quel confort, quelle luminosité, quelle sentiment de sécurité et de bien-être!
Sans compter de la prestance d'une limousine qui n'avait rien à envier en standing à une Souabe étoilée ou à une Bavaroise münichoise.
Les petites rues étroites d'Aix-en-Provence nécessitaient un compas dans l'œil pour se déjouer d'un traquenard.
Mais là, encore, le belle Suédoise braquait court et se déjouait de ces pièges avec panache.
Est-ce cela qui m'a poussé bien plus tard à me mettre en quête avec acharnement d'une belle Volvo 760

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