06-01-2008, 20:10:14
Un observateur extérieur dirait sans doute de moi que je suis ce qu'on pourrait appeler un passionné de Volvo depuis 1998...Chère passion!
1998 : Grenoble, break 740 TD GLE de 1989 importé d'Italie, 231 000 kms supposés, revendue à 330 000 en 2001. Une panne spectaculaire en plein blizzard près de Munich (cable de batterie rompu). Je tombe en amour.
2001 : Alpes de Hte Provence, break 940 GL Turbo 155 cv de 1996 mise au GPL, importée d'Italie, 68 000 kms supposés, revendue à 147 000 en 2003. Tenue de route infâme, j'ai été très près de me retrouver sur le toit dans une bretelle de sortie de l'A51 à Sisteron. Marche très mal au GPL.
2003-2004 : déchaînement de la passion : une 850 GLE 2.0 au GPL importée d'Italie, puis 3 T5 (une blanche et deux bleues) dont une au GPL trouvée à Naples (très mauvaise idée), une toute bleue (intérieure/extérieur achetée à un marchand près de Venise et qui m'a lâché sur l'autoroute à Brescia (bloc moteur fendu) après une course gagnée mais assez vaine contre un petit prétentieux en BM; et une fantastique blanche à mon avis gonflée à 300 cv achetée au Tyrol italien mais dont le synchro de 5 avait disparu...225 km/h entre Leipzig et Berlin (la meilleure ligne droite d'Europe). Une vraie fusée! Et belle avec ça, sur fond de champs de lavande, de terre rouge et de montagnes bleues.
Après les avoir fait retaper quasi neuves dans mon petit réseau personnel en Pologne, je les revends une par une. Mais je décide d'arrêter, je cherche un moyen de me désenvoûter....
Pour ne pas souffrir d'une crise de manque, je prends de la méthadone sous forme d'un vieux break 940 TD automatique (474 000 kms) payé 1500 euros, et qui me déclenche une crise encore plus forte que les 850...Je décide de m'expatrier au Canada pour oublier tout cela, en laissant la 940 à un voisin (elle roule toujours et il en est très satisfait...j'en suis jaloux maintenant mais comment lui racheter alors que je lui en ai fait cadeau?)
2005 : je vais donc me calmer au Canada mais il me faut une auto. Rechute : une splendide 960 3.0 V6 auto grise métal intérieur en cuir clair...la traversée du Canada de Montréal à la Colombie Britannique devient une promenade de fin d'après-midi...ce qui n'empêche pas la limousine d'avoir quelques défauts sous son luxe et son confort. Je reste 2 ans au Canada. Et c'est au tour de mon épouse de tomber sous le charme...Elle s'oppose à la revente de la belle. Je dois donc trouver un prétexte pour m'en séparer, et la seule solution c'est de rentrer en Europe au bout de 2 ans.
Cette fois je rentre avec de bonnes résolutions, je m'achète une Xantia automatique pour presque rien; très bonne auto, mais comment concevoir une vie sans Volvo. Je repique. Cette fois je craque pour une superbe 850 TDI noir métal avec intérieur cuir clair...374000 kms et des tas de défauts dont un incroyable : une patte d'attache moteur cassée. Cela n'empêche pas le moteur de continuer à ronronner et de consommer 6.9 l aux 100. Je l'ai réparée, je viens de la mettre en vente.
Et cette fois je tiendrai bon. Enfin je pense.
1998 : Grenoble, break 740 TD GLE de 1989 importé d'Italie, 231 000 kms supposés, revendue à 330 000 en 2001. Une panne spectaculaire en plein blizzard près de Munich (cable de batterie rompu). Je tombe en amour.
2001 : Alpes de Hte Provence, break 940 GL Turbo 155 cv de 1996 mise au GPL, importée d'Italie, 68 000 kms supposés, revendue à 147 000 en 2003. Tenue de route infâme, j'ai été très près de me retrouver sur le toit dans une bretelle de sortie de l'A51 à Sisteron. Marche très mal au GPL.
2003-2004 : déchaînement de la passion : une 850 GLE 2.0 au GPL importée d'Italie, puis 3 T5 (une blanche et deux bleues) dont une au GPL trouvée à Naples (très mauvaise idée), une toute bleue (intérieure/extérieur achetée à un marchand près de Venise et qui m'a lâché sur l'autoroute à Brescia (bloc moteur fendu) après une course gagnée mais assez vaine contre un petit prétentieux en BM; et une fantastique blanche à mon avis gonflée à 300 cv achetée au Tyrol italien mais dont le synchro de 5 avait disparu...225 km/h entre Leipzig et Berlin (la meilleure ligne droite d'Europe). Une vraie fusée! Et belle avec ça, sur fond de champs de lavande, de terre rouge et de montagnes bleues.
Après les avoir fait retaper quasi neuves dans mon petit réseau personnel en Pologne, je les revends une par une. Mais je décide d'arrêter, je cherche un moyen de me désenvoûter....
Pour ne pas souffrir d'une crise de manque, je prends de la méthadone sous forme d'un vieux break 940 TD automatique (474 000 kms) payé 1500 euros, et qui me déclenche une crise encore plus forte que les 850...Je décide de m'expatrier au Canada pour oublier tout cela, en laissant la 940 à un voisin (elle roule toujours et il en est très satisfait...j'en suis jaloux maintenant mais comment lui racheter alors que je lui en ai fait cadeau?)
2005 : je vais donc me calmer au Canada mais il me faut une auto. Rechute : une splendide 960 3.0 V6 auto grise métal intérieur en cuir clair...la traversée du Canada de Montréal à la Colombie Britannique devient une promenade de fin d'après-midi...ce qui n'empêche pas la limousine d'avoir quelques défauts sous son luxe et son confort. Je reste 2 ans au Canada. Et c'est au tour de mon épouse de tomber sous le charme...Elle s'oppose à la revente de la belle. Je dois donc trouver un prétexte pour m'en séparer, et la seule solution c'est de rentrer en Europe au bout de 2 ans.
Cette fois je rentre avec de bonnes résolutions, je m'achète une Xantia automatique pour presque rien; très bonne auto, mais comment concevoir une vie sans Volvo. Je repique. Cette fois je craque pour une superbe 850 TDI noir métal avec intérieur cuir clair...374000 kms et des tas de défauts dont un incroyable : une patte d'attache moteur cassée. Cela n'empêche pas le moteur de continuer à ronronner et de consommer 6.9 l aux 100. Je l'ai réparée, je viens de la mettre en vente.
Et cette fois je tiendrai bon. Enfin je pense.
